Oscar Piastri ne pense pas que McLaren F1 va continuer à afficher des performances aussi solides que lors des deux dernières courses jusqu’en fin de saison. L’équipe a été la première rivale de Red Bull à Suzuka et Losail, mais le pilote Australien envisage davantage de difficultés pour les cinq dernières courses de la saison.
"Si nous voulons maintenir notre niveau, nous devons rouler au Japon et au Qatar tous les week-ends ! Ces cinq courses à venir seront plus difficiles pour nous" a déclaré Piastri.
"Le Japon et le Qatar convenaient parfaitement à notre voiture, mais nous pourrons quand même être en lutte avec Ferrari et Mercedes. Red Bull était un cran au-dessus, même au Japon et au Qatar."
Piastri a gagné le Sprint du Qatar et a signé deux podiums lors des deux dernières courses, mais ne pense pas être encore totalement à l’aise, et en exploitation de son plein potentiel : "Je ne sais pas encore si ça a vraiment cliqué sur l’ensemble d’un week-end."
"C’était chouette à avoir, mais même si j’avais fini deuxième derrière Max, j’aurais été heureux car c’est ce que j’attendais. Mais savoir que quand je fais bien les choses dans les bonnes circonstances et que la piste nous convient, on peut gagner au mérite, c’est génial."
"Pour moi, débuter en pole, avoir beaucoup de Safety Cars, ça fait plusieurs choses qui auraient pu mal tourner, et je suis content d’en sortir avec une victoire en Sprint. C’est un bon boost de confiance, mais je veux une victoire en Grand Prix, ça aura bien plus de signification."
Le pilote australien est heureux des progrès affichés par son équipe, en particulier lors des deux dernières courses : "C’est une bonne situation, il y avait des circonstances dans le Sprint, avec Max qui s’est fait avoir par les gars en pneus tendres, mais ce que je vois, c’est qu’on s’est mis en bonne position de capitaliser."
"Le rythme était très bon, et c’est génial de savoir qu’on peut réussir dans certaines circonstances, moi comme l’équipe. Cela nous met dans une bonne position avant l’an prochain, mais tout le monde a déjà ses yeux tournées à moitié sur l’année prochaine. Mais c’est aussi notre cas, et j’espère qu’on pourra être encore plus forts."