Oscar Piastri a vécu une course solitaire en cinquième position lors du Grand Prix des Etats-Unis. Le pilote McLaren F1 n’avait pas le rythme des pilotes devant lui, et était largement devant ceux qu’il devançait, ce qui a rendu sa course plutôt calme.
"C’était plutôt ennuyeux pour être honnête. Je n’avais pas le rythme pour faire quelque chose avec ceux devant, j’avais du rythme pour garder les autres derrière, et c’était globalement ce que j’ai eu pendant une heure et demie !" a déclaré Piastri, qui admet que les évolutions de la MCL38 ne sont pas encore au point.
"Je pense que ça a été une surprise, la voiture a été piégeuse à piloter tout le week-end. Même en qualifications, Lando nous a fait paraître mieux que nous étions, donc ce n’est pas un choc. Dès les premiers tours d’essais, Ferrari semblait très solide, et même depuis quatre courses."
"A Monza c’était le cas, à Bakou ils étaient difficiles à garder derrière, et à Singapour ils étaient dans notre rythme, donc ce n’est pas une surprise qu’ils soient rapides. On s’y attendait sur ce circuit mais on doit trouver de la performance."
Au Mexique, Piastri espère que sa monoplace sera plus prévisible en piste : "J’espère que la voiture sera meilleure à piloter qu’elle l’a été ce week-end. Il y aura moins de grip à cause de l’altitude, et des virages très différents d’ici."
"On verra, c’est une loterie de savoir qui se mettra le plus vite dans le rythme. On était très lents lors du premier tour en essais et on ne savait pas pourquoi. A Singapour, c’était nous qui étions les plus rapides, et c’était amusant."
L’Australien a eu la consigne de ralentir pour ne pas passer devant Lando Norris après la pénalité de ce dernier. Une pénalité qu’il ne comprend pas trop : "Ils m’ont dit de ralentir dans le dernier tour, ce qui me parait logique. J’ai vu la pénalité, c’est dur. J’étais dans la situation inverse hier avec Max et j’ai été pénalisé."
"Compte tenu du fait que ce sont des événements similaires et que les pénalités sont inversées, probablement pas ! C’est difficile, surtout quand il y a une voiture à l’extérieur et que les deux sortent, ce n’est pas simple à décider. Vingt ou 30 centimètres font la différence. Mettons du gravier et personne ne sortira !"
"C’est très difficile. Tout pilote a une interprétation différente, surtout à l’extérieur. A moins que la voiture soit devant on ne sait pas où on va, c’est très dur surtout dans ce genre de virage. On devrait peut-être avoir des règles de NASCAR et régler ça dans les stands ! Quoique, non, certains ont essayé ça et ont pris des travaux d’intérêt général."
Il préconise toutefois une mise au point des règles avec les commissaires et la FIA : "Je ne sais pas, mais compte tenu que ce sont des incidents similaires avec des issues très différentes, on a surement besoin d’en discuter un peu."