Oscar Piastri a réussi l’un de ses plus beaux weekends en Formule 1 à Monaco, où il a décroché la deuxième place et ainsi le troisième podium de sa carrière, le premier cette saison. Le pilote McLaren a évolué dans les échappements de Charles Leclerc durant tout le Grand Prix et ne cache pas que le rythme imprimé par le Monégasque était particulièrement lent !
"Je crois que j’ai dormi plus longtemps en suivant Charles que durant la nuit précédente ! Non, je suis très, très heureux. C’est mon troisième podium en F1, je suis donc très heureux de l’obtenir à Monaco, car en dehors de votre course à domicile, c’est probablement ici que vous souhaitez le plus soulever un trophée. Je suis donc très, très heureux pour toute l’équipe. Je pense qu’en particulier pour notre côté du garage, ces quelques week-ends ont été prometteurs et c’est bien d’obtenir enfin un bon résultat. Je suis donc très, très heureux."
Le pilote australien était si proche de la Ferrari qu’il a même semblé pouvoir tenter de la dépasser à un moment donné, mais sur un tel circuit, à l’impossible nul n’est tenu.
"J’ai fait une tentative après 10 ou 15 tours, dans le virage 8. Nous allions assez lentement. Je pense qu’à un moment donné, nous roulions moins vite que la Formule 2. Vous savez, quand vous allez aussi lentement, vous avez pas mal d’options. Mais je savais qu’une fois que j’aurais montré mes intentions ou essayé de doubler, il aurait piloté avec beaucoup de prudence."
Un contact au premier départ finalement sans conséquence
Si tout s’est bien terminé pour le pilote McLaren, tout aurait pu mal tourner au premier départ suite à un contact avec Carlos Sainz. Il a d’ailleurs piloté le reste du Grand Prix avec des dégâts sur sa voiture, même si le drapeau rouge a permis à son équipe de procéder à de précieuses réparations.
"Ca allait. Je pense que pendant la première moitié de la course, il était impossible de dire quelle était la perte de temps générée. Puis j’ai lutté un peu vers la fin alors que j’essayais de garder un rythme suffisamment rapide, mais dans l’ensemble je suis assez content. Et oui, dans les dix derniers tours, j’étais très content d’être à Monaco."
"J’ai vraiment senti le contact au virage 1 car cette partie de la voiture est très sensible. L’équipe m’a dit combien je perdais d’appui avant que nous essayions de le réparer et c’était un chiffre assez important. Je ne sais pas à quoi nous sommes parvenus, mais il est évident que la durée du drapeau rouge nous a beaucoup aidés. Et comme nous sommes à Monaco, c’est probablement le seul circuit où les dégâts ne sont pas aussi importants. Donc, oui, c’était une très, très petite touche. Mais avec ces voitures, en particulier avec le plancher qui est si sensible à l’appui qu’il génère, cela peut ruiner votre course très facilement. Donc, oui, j’étais très heureux que nous puissions essayer de le réparer."
Suite à ce nouveau weekend très compétitif de McLaren F1, Piastri estime que son écurie peut désormais jouer la victoire sur tous les circuits restants cette saison.
"Je pense que oui. Il y a eu trois circuits très différents au cours des trois dernières courses, et nous avons été compétitifs sur chacun d’entre eux. Miami était probablement l’un de nos pires circuits avant cette année. Imola a toujours été clément avec nous, mais nous avons eu un très bon week-end là-bas, et ici c’était... Disons que notre voiture n’a jamais été la plus forte dans les virages lents, et ce week-end nous avons été très rapides à nouveau. Je pense donc que nous pouvons être confiants où que nous allions."
"J’ai l’impression que nous n’avons pas besoin de compter sur les circuits à grande vitesse comme l’année dernière pour obtenir nos résultats, ce qui est très excitant pour l’avenir. Et, oui, je pense que la hiérarchie est aussi serrée qu’elle ne l’a jamais été, surtout ce week-end. Avant les qualifications, nous pensions qu’il pouvait y avoir n’importe laquelle des quatre équipes en pole, ce que nous n’avions pas vu depuis longtemps. Je pense donc que nous pouvons nous battre tous les week-ends."