Lewis Hamilton a déclaré que son piercing au nez qui a provoqué sa convocation chez les commissaires de Grand Prix de Singapour était de retour à sa place à cause d’une infection continue qui avait créé une ampoule de sang et de pus.
"Je n’essaie pas de faire une déclaration en le remettant," explique-t-il aux journalistes lorsqu’on lui demande pourquoi il avait été convoqué.
"En gros, j’ai eu mes bijoux et mon piercing au nez pendant des années. Et évidemment, nous avons eu toute cette agitation au début de l’année, à l’époque, c’était comme soudé, donc ça ne s’est pas enlevé comme ça."
"Ils m’ont donné à l’époque, pour de nombreuses courses, une dérogation jusqu’à ce que je trouve une solution. Je suis allé le faire retirer, j’ai essayé de trouver une solution, je l’ai enlevé. Mais depuis ça ne cesse de s’infecter à cause de cela. Je continuais juste avec cette infection. Et j’ai eu une ampoule de sang et de puis. C’était dégoûtant. J’avais juste assez mal au nez."
"Les deux dernières semaines, ça a commencé à guérir. Et les médecins ont demandé à ce que je le garde. C’est tout ce que j’ai dit aux commissaires avant les qualifications."
"C’est fou que nous devions parler de choses aussi anodines alors que je risque ma vie dans une F1 à côté. Bref, à ce stade, je ne me soucie pas vraiment de ce qu’ils vont dire. Je ne sais vraiment pas s’ils vont accepter l’explication. J’ai une lettre d’un médecin, j’ai fait de mon mieux."
"Espérons qu’ils seront raisonnables. Les commissaires devraient être là pour assurer notre sécurité, le plus important, mais ce n’est pas une question de sécurité."
Que Lewis se rassure, quelques minutes après sa déclaration, les commissaires ont classé l’incident sans suite "en acceptant la lettre du médecin demandant une exemption".
La FIA ne perd toutefois pas le nord et a infligé une amende de 25 000 euros à Mercedes pour avoir omis de déclarer que Hamilton portait à nouveau son piercing.