Pirelli doit gérer la complexité du coronavirus, notamment en Italie, mais la marque assure être prête à suivre une reprise de la F1, quelle que soit le moment et le lieu où elle se produira, car les gommes sont déjà prêtes.
"Nous produisons nos pneus de F1 à Slatina, en Roumanie" explique Mario Isola. "Nous attendons d’avoir un brouillon du calendrier révisé. Les pneus que nous produisons encore peuvent être stockés et utilisés pour chaque course."
"Le vieillissement des pneus de course n’est pas drastique, on peut utiliser des pneus stockés pendant six à dix mois. Nous sommes dans la même situation que les équipes. Nous regardons les effets sur la production et la logistique. Les deux affectent un calendrier compressé."
Le calendrier, s’il est compressé, pourrait comporter des courses enchaînées, peut-être trois ou quatre, et Isola n’est pas fan de cette idée : "On doit penser aux gens, et au stress d’enchaîner trois ou quatre courses de suite. Je n’imagine pas quatre courses enchaînées et peut-être sur plusieurs continents."
"Quatre courses sans pauses, ça peut être beaucoup trop. Surtout pour les mécaniciens qui font beaucoup d’efforts physiques. Il y a deux ans, Silverstone était la dernière d’une série de trois courses, nos mécaniciens et ceux qui changeaient les pneus étaient épuisés."