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Pirelli attend un défi ’spécifique’ pour les pneus à Bakou

Des exigences faibles mais des températures variables

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Le Grand Prix d’Azerbaïdjan n’est pas un bon souvenir pour Pirelli, qui avait dû se justifier de deux crevaisons survenues dans la ligne droite l’an dernier à Bakou. La raison à cela était claire, et aucun risque particulier n’est à prévoir de ce côté avec les pneus de 18 pouces introduits cette saison.

Preuve de la confiance de Pirelli, ce sont les composés les plus tendres qui seront utilisés ce week-end à l’occasion du cinquième Grand Prix d’Azerbaïdjan de l’histoire de la F1. Il s’agit d’ailleurs des mêmes composés que l’année dernière.

Le circuit présente un défi unique pour les machines, avec une pleine charge de 2,2 kilomètres, dont 1,6 kilomètre en ligne droite. Les très hautes vitesses permettent de ne pas surchauffer les gommes, ce qui devrait aider les pilotes à se suivre dans les zones plus sinueuses.

La météo prévue est pour le moment un grand soleil, ce qui devrait amener à des températures avoisinant les 50 degrés sur l’asphalte. Pirelli n’a pas encore assez de données pour envisager des stratégies concrètes ce week-end, mais rappelle que la tactique gagnante l’an dernier était à un arrêt.

"Jusqu’à l’arrivée de Djeddah, Bakou était le circuit urbain le plus rapide de l’année" note Mario Isola, directeur de Pirelli en F1. "Mais les exigences de ce circuit urbain sont relativement faibles, car aucun des virages ne demande une énorme quantité d’énergie aux pneus en raison des faibles niveaux d’abrasion et des charges latérales contenues."

"Cela signifie que nous pouvons avoir la même nomination de composés qu’à Monaco. Ceci étant dit, les vitesses élevées en Azerbaïdjan imposent toujours une certaine demande aux pneus. Le point principal est la motricité."

"Trouver le bon équilibre entre les trains avant et arrière est le principal défi pour toutes les équipes. Il faut avoir suffisamment de chaleur dans les pneus avant pour générer de l’adhérence, malgré les longues lignes droites qui les refroidissent, mais pas trop de chaleur à l’arrière, sinon il est facile de les surchauffer dans les zones de traction."

A noter que la présence des bâtiments provoque des zones d’ombre sur l’asphalte au fil du tracé : "La température de la piste est également irrégulière à Bakou, c’est donc au final un circuit assez spécifique avec quelques défis techniques différents, qui sont néanmoins les mêmes pour tous."

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