En 2022, la réglementation technique évoluera drastiquement en Formule 1, avec l’arrivée de toutes nouvelles monoplaces, qui seront chaussées de pneus de 18 pouces, contrairement à ceux de 13 pouces actuellement utilisés.
La question de leur développement pose problème avec la pandémie de Covid-19, puisque 25 journées d’essais sont prévus pour développer ces nouvelles gommes en 2021. Les restrictions de voyage pourraient compliquer la tâche pour la FIA, la F1 et Pirelli.
"Ce sera difficile de faire tenir un calendrier de 25 journées d’essais" a déclaré Mario Isola, le directeur de Pirelli en F1. "Nous savons avec certitude que nous allons commencer la saison avec les restrictions liées au Covid-19 toujours en place."
"Dès qu’il y aura un projet de calendrier, nous essaierons d’y placer quelques journées. Une des options est par exemple d’essayer d’utiliser autant que possible le mardi et le mercredi après les courses, afin de rester sur la même piste. Cela permet de minimiser les déplacements des équipes."
"Nous devons tenir compte du fait que la quarantaine sera toujours en place d’un pays à l’autre. Nous allons essayer de faire un plan de test intelligent et flexible, mais il est clair que sans tests, nous ne pouvons pas introduire les pneus de 18 pouces, donc nous devons trouver une solution."
Isola a également souligné la question des tests sur piste mouillée. Il sera compliqué de le faire juste après les Grands Prix, à l’exception du GP de France, le Paul Ricard étant le seul circuit équipé d’un système d’arrosage de la piste.
"Pour les essais sur sol mouillé, il est difficile, voire impossible, de faire des tests sur les mêmes circuits. A part au Paul Ricard, qui est le seul circuit équipé d’arroseurs, ou à Fiorano, mais à Fiorano nous n’avons pas de Grand Prix. Donc pour les essais sur piste mouillée, nous devrons établir un plan qui ne soit pas lié à une épreuve du championnat."