La semaine dernière à Bakou, George Russell s’en est pris à Pirelli après la course. Le pilote Mercedes F1 était frustré que sa voiture ait eu un rythme totalement différent avec deux composés pneumatiques, et il a déclaré que même le manufacturier ne comprenait pas ses propres pneus. Mario Isola révèle qu’il s’est entretenu avec le Britannique.
"Je parle toujours aux pilotes, parce que c’est utile pour mieux comprendre" a déclaré Isola. "Évidemment, dans le feu de l’action après la course, il avait des choses à dire et nous avons discuté ensemble."
"Il m’a expliqué qu’il ne sentait pas la performance avec le composé medium, alors que la voiture était plus rapide avec le composé dur. En regardant les données de toutes les voitures à Bakou, nous n’avons rien trouvé d’étrange en termes de performance des pneus."
Selon l’Italien, c’est davantage une question de conditions que de performance du pneu : "Je dirais qu’il y a beaucoup d’éléments qui contribuent à la performance : les réglages de la voiture, la douceur avec laquelle vous lancez le pneu dans les premiers tours, l’évolution de la piste."
"Dans un championnat où chaque millième de seconde compte dans le résultat final, le stress est évidemment très élevé et une petite différence de performance peut jouer un rôle dans le résultat final."
"Mais Williams était très performante avec les deux composés, tout comme McLaren et d’autres équipes. Nous devrions donc examiner spécifiquement ce qui est arrivé à Mercedes, mais nous avons l’habitude de faire des analyses qui concernent toutes les équipes."