Mario Isola est confiant que les tests menés par Pirelli soient suffisants pour que les pneus utilisés en 2021 puissent résister à la pression et aux charges des monoplaces, alors que la majorité des tests ont été fait en usine.
"C’est évidemment l’objectif" admet Isola. "Nous ne voulons pas avoir de problème de pneus nulle part. Silverstone est une bonne référence parce que c’est un des circuits les plus exigeants. Mais c’est un peu difficile à quantifier car nous le faisons en intérieur."
"Il est donc difficile de vous donner un chiffre. J’ai vu quelques chiffres et je peux vous dire que c’est un net pas en avant. C’est une progression visible. Nous ne parlons pas de 5% ou quelque chose comme ça, c’est moins mais c’est une étape importante."
"Nous avons effectué des tests qui ont mis les pneus sous pression pendant des heures et l’on a pu voir une grande différence. Il est important de comprendre comment traduire les tests intérieurs lors de l’utilisation sur la piste."
"Il est évident que nous essayons de faire des tests différents au sein de l’usine, qui reproduisent ce qui se passe sur la piste. Il faut que ce soit un miroir de ce qui se passe en piste, c’est l’objectif final de ce type de test."
Il explique le défi de reproduire des conditions extérieures lorsque les véhicules sont testés en intérieur : "Ce n’est pas si facile, parce qu’il faut tenir compte de la charge, du carrossage, de la vitesse, des pressions. Vous commencez avec une certaine pression, vous vous stabilisez à une pression différente de celle qu’il y a par exemple avec la voiture de sécurité."
"Donc vous descendez les pressions, puis vous avez des conditions plus froides et encore une fois, vous changez tout. Nous essayons donc de reproduire ce qui se passe dans des conditions extérieures avec nos tests en intérieur. Mais c’est un processus long et complexe, car on reproduit un seul élément à la fois."