Le fournisseur officiel de pneus de Formule 1, Pirelli, s’est dit surpris des données de simulation qu’il a reçues des équipes avant le week-end du Grand Prix d’Italie.
Pirelli utilise les données pour définir ses prescriptions d’utilisation des pneus avant le week-end de course. Suite aux simulations reçues des équipes, Pirelli a décidé d’augmenter la pression minimale des pneus avant de 23,5 psi (1,62 bar) l’an dernier à 26 psi (1,79 bar) cette année.
"Une question récurrente que j’ai eue ces derniers jours est de savoir pourquoi les prescriptions sont si différentes par rapport à l’année dernière, en particulier la pression des pneus avant supérieure de 2,5 psi à celle de 2019," commente Mario Isola, responsable du sport automobile de Pirelli en F1.
"Cela est dû aux simulations des équipes. Depuis le début de l’année, nous avons eu des simulations montrant une charge beaucoup plus élevée sur le train avant en général et sur tous les circuits."
"Mais pour Monza, qui est généralement un circuit à faible appui, cette différence est assez élevée. Et donc nous devions réagir avec évidemment une pression élevée."
Pirelli a vérifié le changement par rapport aux données acquises par les équipes et cela n’a pas conduit à un changement des pressions minimales.
"Nous attendons toujours la télémétrie parce que lorsque j’ai obtenu les données des simulations, j’ai également été surpris. Nous n’avons jamais eu cette augmentation en un an, sur le même circuit. Mais je ne n’ai pas été surpris de devoir confirmer nos prescriptions, car effectivement, les équipes chargent beaucoup plus l’avant que l’an dernier."