Pirelli a répondu aux plaintes des pilotes concernant la qualité des pneus pluie en Formule 1 et les a renvoyé vers leurs équipes.
Après Suzuka, on se demandait une fois de plus pourquoi le sport semblait toujours aussi frileux quant à tenue de courses dans des conditions très humides.
Le doigt a été pointé droit sur Pirelli, Sebastian Vettel insistant sur le fait que le drapeau rouge a été agité à Suzuka parce que les pilotes avaient du mal avec les pneus intermédiaires. Mais pourquoi ne pas mettre les pluie ?
"Nous sommes obligés d’aller sur les intermédiaires parce que les pneus pluie sont de la merde - désolé, disons... pas si bons. Tout le peloton roulait avec les mauvais pneus."
"Nous sommes tous responsables de cela, mais nous avons un intermédiaire qui est tellement plus rapide que le pneu pluie. Le pluie est meilleur pour ces conditions mais si lent que vous êtes obligé d’être sur l’autre pneu. Cela doit être amélioré."
Max Verstappen était d’accord et voulait même aider Pirelli, en expliquant après la course qu’il serait "très heureux de faire quelques jours de test pour essayer différents types de pneus car nous avons besoin de meilleurs pneus pluie. Les full wet sont juste lents et ils n’évacuent pas vraiment beaucoup plus d’eau."
Le patron de Pirelli en F1, Mario Isola, affirme cependant que le principal problème est que les essais par temps de pluie sont désormais rares en Formule 1.
"Nous n’avons droit qu’à un seul composé pour les pneus pluie et un pour les intermédiaires. Et ils doivent travailler partout - sur 22 pistes différentes. Nous devons donc trouver le meilleur compromis."
"Honnêtement, nous n’avons pas beaucoup d’occasions de tester les pneus pluie et intermédiaires. Nous travaillons avec la FIA et les équipes, mais si nous n’avons pas la possibilité de tester les pneus, nous n’avons pas non plus la possibilité de les développer."
Et même lorsqu’il y a des tests par temps de pluie, Isola dit que les équipes restent plus concentrées sur les performances.
"Si vous vous souvenez des tests de pré-saison à Barcelone, nous avons mouillé la piste pendant une demi-journée mais la gomme pluie a été très peu utilisée. Les équipes se concentraient sur les intermédiaires pour la performance. Dans cette situation, nous ne pouvons rien développer si les équipes ne jouent pas le jeu lors des rares occasions où nous pouvons travailler ensemble."