Les essais libres 1 et 2 sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal ont suscité plus de questions que de réponses avant le 53e Grand Prix du Canada.
La principale raison était les conditions météorologiques changeantes qui ont vu des changements rapides du soleil à la pluie et même à la grêle.
Il y a eu environ trente minutes au début de la deuxième séance d’essais libres où il était possible de rouler régulièrement avec des pneus pour temps sec, mais avant et après cela, la pluie s’est mise en travers de la route des pilotes... et de Pirelli.
Dans ces conditions le manufacturier admet qu’il a très peu appris sur la nouvelle piste de Montréal, qui a été entièrement resurfacée pour cette année.
"Il est très difficile de tirer des conclusions de la journée de vendredi, qui a vu alterner soleil et averses," commente Simone Berra, ingénieur en chef de Pirelli F1.
"Les conditions de piste n’ont jamais été optimales, comme en témoignent les temps au tour en slicks très éloignés, environ quatre secondes en fait, des temps moyens de simulation reçus des équipes avant ce voyage en Amérique du Nord."
"Il reste donc deux inconnues principales, à savoir la manière dont les pneus s’adapteront à la nouvelle surface de la piste, et jusqu’à présent, nous avons constaté des niveaux d’adhérence très faibles, il est donc logique de s’attendre à une évolution marquée si les voitures peuvent rouler de manière constante sur une piste sèche, et deuxièmement le niveau de graining."
"Nous avons pu recueillir des données un peu plus solides sur le point de passage des pneus intermédiaires aux slicks, confirmé à environ 112 % d’un temps au tour sur piste sèche."
"Il est clair que l’incertitude météorologique pour la suite du week-end sera un enjeu majeur : Météo France annonce actuellement 80% de probabilité de pluie pour les qualifications, alors que ce chiffre est plus faible pour la course, mais on sait que la situation peut évoluer rapidement ici."