Il y a eu du spectacle sur le Strip à Las Vegas ! Et Pirelli n’y a pas été étranger…
La grande inquiétude avant de Grand Prix était les températures de piste, et la mise en chauffe des pneus. Finalement ce problème n’a pas produit d’incidents spectaculaires – mais a tout de même bien gêné Charles Leclerc, après le restart, pour mettre ses durs en températures. C’est finalement le graining qui a été le principal problème de ce Grand Prix.
Sur le plan stratégie, 15 pilotes optaient pour les médiums (C4) au départ. Lance Stroll et Yuki Tsunoda partaient en tendres (C5), un pari qui s’avèrerait payant seulement pour le pilote Aston Martin F1. Lewis Hamilton, Oscar Piastri et Guanyu Zhou choisissaient les durs (C3).
La première voiture de sécurité, dès les premiers tours, a donné des idées à plusieurs pilotes pour s’arrêter tôt et passer les durs ; notamment Sergio Pérez ou Carlos Sainz, pris dans les accrochages du premier tour.
La deuxième voiture de sécurité, dans la dernière partie de l’épreuve, a aussi permis à bien des pilotes de s’arrêter – mais pas à Charles Leclerc, qui avait mis des durs neufs seulement 4 tours avant. Cette deuxième voiture de sécurité a cependant offert un arrêt presque gratuit à Sergio Pérez.
Le champion de l’endurance aura été Logan Sargeant, qui a fait 35 durs en durs. Valtteri Bottas a fait lui 26 tours en médiums. Le premier relais de Charles Leclerc en médiums a été aussi bien long avec beaucoup d’essence : 21 tours.
La F1 a réussi son samedi soir à Las Vegas, après avoir totalement raté son jeudi. Mario Isola s’en réjouit et a déjà hâte de revenir dans le Nevada l’an prochain.
« Ce sont 90 minutes de course spectaculaire et pleine d’action qui ont dû ravir tous les spectateurs présents ce soir à Las Vegas et ceux qui ont regardé la course. Dépassements, collisions, voitures de sécurité, erreurs et exploits de pilotage : le meilleur de ce que ce sport peut offrir a été condensé en 50 tours. C’était la meilleure publicité possible pour la Formule 1 aux États-Unis. »
« Pour en venir au résumé technique, nous avons vu que nos prédictions avant la course en termes de stratégie se sont avérées justes : il n’y avait pas beaucoup de différence entre une stratégie à un ou deux arrêts aux stands. »
« Le dur s’est avéré être le pneu de course le plus efficace, même s’il a souffert d’un peu de graining. Le médium, choisi pour le départ par les trois quarts des pilotes, s’est relativement bien comporté, même s’il a dû être traité avec un peu plus d’attention, surtout en début de course. En fait, même ceux qui se battaient pour la victoire, comme Leclerc, ont pu prolonger le premier relais presque jusqu’à mi-distance. Les pneus tendres, utilisés uniquement par Stroll et Tsunoda pour le départ, offraient un bel avantage au départ, mais étaient clairement moins compétitifs sur une longue distance. »
« Une fois de plus, nous avons constaté que les conditions de la piste étaient revenues à zéro [avant la course], en raison de sa réouverture au trafic normal pendant la nuit, ce qui a rendu plus difficile le nettoyage du graining sur la surface des pneus. »