Il y a trois semaines lors du Grand prix de Qatar, pas moins de quatre pilotes ont souffert d’une crevaison durant la course, probablement à cause des vibreurs parfois agressifs et négociés à très haute vitesse par les pilotes.
Et ceux installés à Yas Marina ce weekend font craindre à Pirelli des crevaisons similaires à celles aperçues à Losail. Son dirigeant Mario Isola appelle donc la FIA à étudier la question afin d’éviter que l’histoire ne se répète.
"Ce ne sont pas exactement les mêmes. Ceux-ci sont particulièrement agressifs aux virages cinq et neuf," a déclaré Isola à l’issue de la journée de vendredi, ajoutant qu’il était "actuellement en discussion avec la FIA pour trouver une éventuelle solution."
"La situation est clairement différente de celle du Qatar. La vitesse est différente, le temps passé sur les vibreurs également. Mais dans tous les cas, c’est quelque chose que nous devons considérer."
Les séances d’essais libres ne durant désormais plus que 60 minutes, contre 90 auparavant, Isola affirme qu’il est devenu plus difficile pour Pirelli de savoir à quoi s’attendre en course, les pilotes n’effectuant plus de relais aussi longs.
"Comme toujours après chaque séance d’essais libres, nous collections les pneus et les analysons. Le problème est que les équipes n’accomplissent pas un nombre de tours comparable à celui de la course."
"Nous pouvons également augmenter le nombre de vérifications que nous faisons mais parfois, comme au Qatar, il était impossible de prédire ce qui allait se passer sur la construction du pneu car nous n’avions pas reçu suffisamment d’informations pour tout comprendre."
Isola espère maintenant que la FIA trouvera une solution pour Abu Dhabi.
"Je ne sais ce qu’il est possible de faire, si nous pouvons remplacer voire retirer ces vibreurs. Je fais confiance à la FIA et attends de voir ce qu’ils décideront."