Pirelli a fait le bilan du Grand Prix de Chine de F1, où le manufacturier revenait en espérant avoir fait les bons choix de gommes. Mario Isola, le directeur de Pirelli Motorsport, a salué Max Verstappen et Red Bull pour leur victoire.
Le fabricant des pneus note que Carlos Sainz a été le pilote qui a fait le plus long relais de la course, avec 39 tours en pneus durs. Kevin Magnussen a frôlé les 30 tours en gommes mediums, alors que la course a été neutralisée pendant un total de 17 minutes. Des neutralisations qui ont été la raison du fonctionnement des stratégies à un arrêt.
"Je tire mon chapeau à une énième démonstration de force de Max Verstappen, qui s’est imposé deux fois lors de ce premier week-end Sprint de la saison. Néanmoins, ce fut une course très intéressante car derrière le triple champion du monde, il y a eu une course très serrée avec des surprises, des dépassements et de l’émotion" note Isola.
"En fait, il y avait aussi une grande excitation parmi les fans chinois qui avaient les yeux rivés sur le héros local Guanyu Zhou tout le week-end, et il a montré son émotion en reconnaissant leur soutien après la course."
"D’un point de vue purement technique, la course a confirmé que les trois composés étaient adaptés à l’utilisation en termes de relais. De toute évidence, les longues périodes de Safety Car ont affecté le déroulement de la course, permettant à ceux qui envisageaient un arrêt unique de le faire fonctionner."
"Cependant, étant donné le niveau de dégradation évident, il aurait été vraiment limite de faire fonctionner l’arrêt unique sans voiture de sécurité, car le prix à payer en termes de performances aurait été trop élevé par rapport à ceux qui auraient été plus rapides avec des pneus plus récents dans la dernière partie de la course."
Fernando Alonso a fait 20 tours en gommes tendres, comme le rappelle Isola : "En fait, cela a été démontré par Alonso, qui a mis des médiums neufs au 43e tour alors qu’il était septième, et a ensuite pu rattraper les cinq places perdues lors de l’arrêt au stand au cours de son dernier relais."
De manière rassurante, la pire crainte de Pirelli ne s’est pas matérialisée : "Enfin, il convient de noter qu’aucun des trois composés n’a souffert de grainage, preuve supplémentaire qu’ils ont bien fonctionné sur cette piste inhabituelle dans des conditions très particulières."