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Pirelli tâtonne pour avoir, enfin, des courses à deux arrêts

Les stratégies sont trop conservatrices aujourd’hui

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Pirelli a fait le choix d’être plus conservateur cette saison, et les conséquences s’en ressentent fortement au niveau des diversités stratégiques : les stratégies à un seul arrêt sont, très souvent, les plus efficaces et ainsi adoptées par les équipes.

Il y aura peut-être une exception tout à l’heure à Silverstone, certaines équipes comme Ferrari, pense que deux arrêts pourraient être "nettement" plus rapides... sur le papier.

Mario Isola regrette, sur le fond, que les choix des écuries soient si conservateurs ; mais selon lui, Pirelli n’a rien à se reprocher : telle est la conséquence de la lettre de mission fixée par la FIA.

« Peut-être qu’avec les chiffres que nous devons atteindre dans la lettre de mission, il est assez normal qu’une stratégie à un seul arrêt soit la plus rapide. »

« Sur le papier, ce n’est pas la plus rapide. Si vous essayez de faire une simulation, un arrêt, deux ou trois, donnent des résultats très similaires. Mais si des stratégies à un, deux ou trois arrêts sont très similaires, alors, tout le monde visera un seul arrêt, parce que c’est alors moins risqué. Pas de dépassement à faire, pas de trafic, et ainsi de suite. »

Mario Isola cherche donc à augmenter encore la différence entre les stratégies à un ou deux arrêts, au bénéfice des options les plus agressives.

« L’an dernier, nous avons sélectionné des composés en essayant de faire en sorte qu’une stratégie à deux arrêts soit cinq secondes plus rapide qu’une stratégie à un arrêt. Mais nous avons appris que cinq secondes, ce n’était pas assez ; il faut donc essayer de comprendre quelle est la bonne différence. Elle est probablement entre 8 et 10 secondes. »

Mais d’autres données rentrent aussi en compte, pour donner de nouveaux maux de tête aux ingénieurs italiens…

« Nous faisons des simulations, parce que c’est le dernier arrêt qui détermine votre position finale au classement. Donc ce n’est pas seulement un calcul mathématique du temps total pour finir une course, c’est un peu plus complexe, sachant qu’après le dernier arrêt, vous avez toujours un certain nombre de tours à votre disposition pour gagner des positions en piste. Nous travaillons ensemble avec les équipes pour trouver les chiffres qui nous donnent ce résultat [faire une stratégie à deux arrêts]. »

Pirelli a également été dans le viseur, récemment, pour une deuxième raison : certaines équipes, emmenées par Ferrari, ont souhaité revenir aux pneus de l’an dernier, pour favoriser le spectacle et réduire l’écart sur Mercedes… Le quota requis (7 équipes sur 10) n’a pu être atteint, et nul doute que Mario Isola a pesé de tout son poids pour cela.

« Ce n’est pas facile, nous travaillons dur pour obtenir un meilleur résultat pour le spectacle. Ce système est un bon système. Ce que j’ai dit aux équipes, c’est que pour moi, ce n’était pas une bonne démarche que de surréagir à une situation, de changer la spécification des pneus s’il n’y avait pas de problème. »

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