Pirelli va lancer ses nouveaux pneus de 18 pouces en F1 cette année mais son travail ne s’arrêtera pas là, bien évidemment.
Avec les essais hivernaux puis les Grands Prix qui vont se succéder, ce sont d’énormes quantités de données qui pourront être injectées dans un véritable programme d’essais de développement, destiné à corriger les pneus pour 2023. En effet, le constructeur italien n’a certainement pas trouvé la formule magique tout de suite !
Mario Isola confirme qu’en 2022, il est prévu de poursuivre les tests tout au long de l’année, le programme sera d’ailleurs confirmé sous peu.
"Nous avons un plan que nous avons soumis à la FIA. Je sais qu’ils discutent encore de certains détails sur le plafond budgétaire afin de trouver une solution et d’inciter les équipes à effectuer les tests de pneus," explique Isola.
"Je pense que, un peu après ce début janvier, nous serons en mesure de confirmer les tests et aussi les équipes qui y participent."
L’année dernière, Mercedes s’est retirée d’un 2e test de pneus, invoquant des problèmes budgétaires après que Valtteri Bottas a lourdement crashé sa voiture à Imola.
Le plafond budgétaire devenant de plus en plus restrictif, ramené à 140 millions de dollars cette saison - une réduction de 5 millions de dollars - Isola a déclaré que Pirelli faisait tout son possible pour garantir que les coûts des tests soient maintenus aussi bas que possible.
"Nous voulons essayer d’utiliser, autant que possible, les circuits où nous courons le dimanche et resterons le mardi et le mercredi. Cela signifie moins de coûts logistiques pour les équipes. Ce n’est pas applicable aux pneus pluie et intermédiaires, car nous devons aller au Paul Ricard (qui peut être arrosé artificiellement) ou sur des circuits spécifiques où nous pouvons mouiller la piste."
"Mais pour les tests sur le sec que nous faisons la plupart du temps, il n’y aurait qu’une seule séance qui ne serait pas dans la foulée d’une course."