L’ancien pilote Emanuele Pirro, qui officie souvent en tant que commissaires de course de la FIA, a révélé avoir eu des menaces personnelles après la sanction infligée à Sebastian Vettel au Canada.
Il n’a pas aimé les attaques sur les réseaux sociaux mais pour l’ancien pilote de F1, qui a couru 40 Grands Prix jusqu’en 1991, les menaces étaient de trop et il a dû aller porter plainte à la police.
"Ma vie a changé au Canada et ce ne sera jamais comme avant," regrette Pirro.
"J’ai eu des attaques très sévères dans les médias, sur les réseaux sociaux et en privé. Des choses que je ne souhaite vraiment pas, même à mon pire ennemi. Après ces menaces personnelles, j’ai dû aller porter plainte à la police."
Pirro aime ce qu’il fait pour le compte de la FIA. Être commissaire n’est pas facile mais témoigne selon lui de sa passion pour le sport automobile et la F1.
"J’essaye de faire mon travail, qui n’en est d’ailleurs pas un puisqu’il n’est pas rémunéré. J’essaye juste de le faire de la manière la plus correcte possible."
Pirro indique qu’il n’a pas changé d’avis sur la pénalité de Vettel.
"Ce qu’il faut réaliser c’est que Lewis a dû donner un gros coup de frein pour l’éviter. Cela ne se voit pas forcément à la télévision. Il l’aurait dépassé s’il n’avait pas été serré contre le mur."
"Evidemment, nous avons aussi pris en compte que Sebastian devait reprendre le contrôle de sa voiture, voir si son mouvement était volontaire ou pas. Il a fallu prendre une décision. Malheureusement c’est mauvais pour tout le monde quand ça arrive. La vie serait merveilleuse si c’était un conte de fées mais ce n’est pas le cas."