Avec l’arrivée du plafond budgétaire, qui sera introduit à partir de l’année prochaine de manière progressive, Ferrari avait déjà exprimé son intention de recycler certains de ses employés sur d’autres programmes, sportifs et de route.
Mattia Binotto explique toutefois que son équipe n’a pas voulu procéder à des licenciements, malgré une période compliquée par la pandémie de Covid-19, qui a mis les usines à l’arrêt en début d’année.
"C’est une question importante, l’introduction en douceur a été décidée, approuvée avec toutes les équipes, la F1 et la FIA à l’époque" note le directeur de la Scuderia. "Avec la situation liée au Covid-19, le fait est qu’il a été très difficile de licencier des gens, de les laisser partir dans cette période."
"En termes de message, je pense qu’il serait complètement erroné de licencier des gens alors que nous sommes dans une situation de pandémie de Covid-19, et le fait est que la pandémie n’est pas terminée, et que nous avons toujours une question d’urgence."
Une urgence de gestion des coûts qui touche toutes les équipes, et Ferrari pourrait notamment lancer un programme en IndyCar. Binotto le confirme à nouveau, des licenciements ne sont pas envisagés malgré le besoin d’économiser des fonds : "Je pense qu’une fois de plus, au niveau de notre responsabilité sociale, ce serait très mauvais pour notre image commerciale aussi."
"Nous ne pensons pas que ce serait la bonne approche, c’est donc quelque chose qui me tient à cœur et j’aimerais en discuter avec la FIA et les autres équipes pour comprendre s’il y a une possibilité d’accommoder ce qui est encore une situation d’urgence."
Là où de nombreuses équipes veulent un budget réduit, Ferrari aimerait pouvoir assouplir celui-ci de sorte à conserver ses employés, bien que des solutions de secours soient cherchées : "C’est un côté du problème. De l’autre côté, comment nous organisons-nous ? Il est évident que nous avons essayé de restructurer toute notre équipe."
"Nous essayons de réaffecter les personnes sur les voitures de route parce que nous sommes une grande entreprise. Ce sont des opportunités que nous avons, mais c’est un exercice difficile sur lequel nous avons commencé à travailler. Mais la solution n’est pas évidente à trouver."