Kevin Magnussen n’a pas brillé face à Nico Hülkenberg en Hongrie, poursuivant ainsi sur sa mauvaise tendance.
Pourra-t-il inverser cette dynamique bien inquiétante pour lui (et son avenir ?) ce week-end, sur le tracé de Spa ? Il faut le souhaiter pour le Danois qui voit sa réputation d’amenuiser.
Cela tombe bien, Kevin Magnussen adore courir à Spa… comme la majorité du paddock d’ailleurs.
« En fait, je ne me souviens pas de la première fois que j’ai roulé à Spa, mais c’était bien avant la Formule 1, probablement à bord d’une Formule 3 ou d’une voiture similaire. Bien sûr, avec une Formule 1, c’est plus amusant et Spa est l’un de ces circuits qui semblent faits pour la Formule 1. »
« C’est l’un de mes favoris du calendrier, c’est un circuit historique qui est vraiment rapide, agréable et qui possède quelques virages légendaires. C’est aussi un circuit où beaucoup de Danois se rendent. Du point de vue de la préparation, ce n’est pas différent de n’importe quel autre circuit, c’est juste un circuit que l’on attend avec un peu plus d’impatience. »
Attention cependant aux pièges de ce week-end belge : ce sera notamment un week-end sprint.
Un risque ou une opportunité pour Haas et Kevin Magnussen ?
« Sprint ou week-end normal, c’est la même approche. Ce week-end, c’est un peu différent parce qu’il n’y a qu’une seule séance d’essais libres et qu’on passe ensuite directement aux qualifications, donc on ne peut pas vraiment changer les réglages. Cela signifie que l’on se concentre beaucoup moins sur les réglages, naturellement, car les conditions de parc fermé sont pratiquement les mêmes tout au long du week-end. Je pense que c’est plus amusant avec ces week-ends, on a plus d’action, et vous êtes plus sous pression. »
Viendra ensuite le moment de la pause estivale : une pause qui tombera à pic pour Kevin Magnussen, récemment devenu papa pour la deuxième fois.
« J’ai eu la chance d’être à la maison pour la naissance d’Agnes, notre deuxième fille. Ma femme devait accoucher au milieu des vacances d’été, mais elle a accouché un peu plus tôt que prévu. J’étais un peu stressé à l’idée qu’elle accouche pendant mon absence lors des deux courses précédant les vacances d’été, et je suis donc très heureux d’avoir été là. J’attends bien sûr avec impatience la pause estivale pour passer plus de temps avec la famille et recharger les batteries pour la deuxième moitié de la saison. »