Nico Hülkenberg n’aura finalement pas été conservé par Renault F1 pour 2020 – l’équipe française a préféré engager le jeune Esteban Ocon pour faire la paire avec Daniel Ricciardo. L’Allemand quitte donc Enstone et la F1 au terme d’une année 2019 décevante, ce qu’il reconnaît volontiers sans trop d’amertume.
Estime-t-il que l’objectif de podium, fixé par Daniel Ricciardo pour 2020, est totalement irréaliste pour Renault ?
« Bien sûr, ils ont toujours un grand défi devant eux. Ils auront 2021 dans la tête et ses nombreux changements… mais en 2020 bien sûr, ils veulent progresser sur la grille. En 2019, ce n’était pas un revers, mais ce n’était pas non plus l’année que l’on voulait ou dont on avait besoin. »
Nico Hülkenberg regardera l’an prochain les courses de Renault et des neuf autres écuries à la télévision, après une décennie de F1…
« Ce sera un choc. Depuis que je suis dans le monde de la course auto, j’ai toujours voulu piloter en F1, depuis que j’ai 7 ans. C’est là où vous commencez à mémoriser des trucs. Donc ce fut l’affaire de toute ma vie. »
« Je suis en F1 depuis 10 ans maintenant, ce sera une coupure, une pause, donc ce sera un choc pour mon système ; mais en un sens, c’est excitant pour moi, de voir comment j’arriverai à gérer cela, à voir où mon intérêt ira, ce qui arrivera. Ce sera excitant… »
« La F1 fut une partie importante de ma vie. J’ai disputé 177 courses le dimanche, j’en ai fait l’expérience, et très peu de gens dans le monde peuvent en dire de même. »
« J’ai grandi dans l’univers de la course auto, et ensuite en F1 – j’y suis arrivé en étant un jeune adulte. C’est un sport, un business, tant de choses à la fois. Et y avoir grandi, c’est assez spécial et unique. J’ai appris beaucoup de choses de beaucoup de gens, je me suis fait des amis. Des amis qui le resteront au-delà du paddock, de la course auto. Donc j’ai retiré beaucoup de choses de la F1. »