La F1 n’a pas attendu l’organisation de la troisième des qualifications sprint, à Interlagos, pour annoncer que l’an prochain, il y aura 7 à 8 Grands Prix retenant ce format.
Faut-il s’en réjouir au sein des équipes de F1 ? Très positif sur le papier, Laurent Mekies chez Ferrari se demande cependant si l’expérience d’Interlagos ne doit pas servir, à la F1, pour adapter le format des qualifications sprint. Une réflexion sera bel et bien prévue de toute manière après le Brésil.
Mais pour le directeur sportif de Ferrari, il est déjà clair que grâce aux qualifications sprint, le vendredi après-midi est devenu déjà bien plus intense.
« Silverstone et Monza se sont très bien passés avec ce nouveau format de course. Je pense que cela nous a tous mis dans un programme un peu plus intense le vendredi et j’espère que cela a été bien reçu par les fans sur la piste ou derrière la télévision, donc c’est bien d’avoir un vendredi plus excitant. Dans l’ensemble, cela donne un week-end très intense et c’est probablement - espérons-le - ce que les fans veulent voir. »
« Les premiers retours sont très bons de la part de tout le monde. Nous avons déjà eu de nombreuses boucles de discussions avec la FIA, avec la Formule 1 dans les différents groupes. Nous interagissons avec eux et leur donnons un feedback. Il est donc normal que Stefano Domenicali en prévoie davantage. »
« Ce que nous nous disons, cependant, c’est que nous attendrons la troisième édition pour voir si nous voulons ajuster le format et peut-être modifier certaines parties en fonction des réactions des fans et de ce que nous pensons tous. »
« Mais je pense qu’en termes généraux, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il s’agit d’une étape positive pour le sport et donc nous nous attendons tous à ce qu’il y en ait un peu plus l’année prochaine. »
Sur quels circuits devrait se rendre la F1 ?
Alors que la F1 organisera l’an prochain 7 à 8 sprints, il sera d’autant plus important de choisir les bons Grands Prix. Bien entendu, il faut pour assurer du spectacle choisir des circuits où il est plus facile de dépasser : par exemple Monaco est l’anti-choix par excellence, de même que le Hungaroring.
Laurent Mekies a été interrogé à ce sujet dans le paddock d’Istanbul. Quels sont ses critères ?
« Je pense que la principale chose à laquelle nous faisons attention est de le faire sur une piste où vous avez des possibilités de dépassement décentes - sinon, cela va probablement un peu à l’encontre du but recherché. Mais encore une fois, nous verrons au Brésil. Si vous le faites sur trois circuits très différents comme Silverstone, Monza et le Brésil, cela signifie que vous pouvez être raisonnablement confiant de pouvoir l’étendre à quelques courses supplémentaires l’année prochaine. »