Alors que le paddock a marqué une minute de silence avant la course pour rendre hommage à Charlie Whiting (photo), décédé jeudi matin à Melbourne, sa succession s’organise à la FIA, afin d’effectuer une transition en douceur malgré cette disparition brutale.
L’ancien propriétaire et dirigeant de la F1, Bernie Ecclestone, explique que Whiting sera tout sauf facile à remplacer, puisqu’il avait un rôle omniprésent sur l’organisation de la F1 et de ses courses.
"Ce n’est pas simple de faire le travail de Charlie" a déclaré Ecclestone. "Il voyait tout, il entendait tout, il savait tout, il faisait tout. Personne n’avait une idée réelle de ce que Charlie faisait. Je pense que les gens seraient impressionnés de l’apprendre."
Un avis que Ross Brawn, le directeur technique de la F1, partage : "Son travail lors des week-ends de course devait représenter 5 % de sa charge de travail."
Ecclestone s’interroge de savoir s’il n’y aura qu’un remplaçant pour toutes les tâches qu’effectuait Whiting : "Je ne sais pas s’ils peuvent trouver quelqu’un qui peut le faire comme Charlie, mais je peux imaginer que ça pourrait être fait en divisant son travail par quatre."
Dès lors, il n’est pas étonnant de trouver plusieurs candidats au remplacement de Whiting, qui pourraient se partager les rôles qu’il tenait jusqu’alors. L’Américain Scot Elkins, qui est le directeur adjoint attitré, aurait dû être nommé mais n’était pas en Australie, ce qui a conduit à la nomination de Michael Masi au poste de directeur de course ce week-end.
Il ne devrait pas récupérer le poste puisqu’il officie aussi en Formule E et qu’il ne pourra donc pas assister à toutes les course de Formule 1. Parmi les autres noms cités, on retrouve ceux de Nikolas Tombazis, aujourd’hui responsable des monoplaces (de la F1 à la F4) au sein de la FIA, et Peter Bayer, le secrétaire général de cette même FIA.