De nombreux sportifs de haut niveau ont tendance à être superstitieux, et c’est évidemment aussi le cas de certains pilotes en Formule 1. Par exemple, Fernando Alonso a avoué qu’il évitait de rencontrer certaines personnes avant de disputer un Grand Prix.
Qu’en est-il de ses congénères sur la grille ? Ont-ils eux aussi des superstitions de la sorte ?
"Je n’en ai pas," indique Oscar Piastri. "Désolé, c’est une réponse ennuyeuse ! Je n’ai pas de superstition. Je pense que nous avons tous une certaine routine avant de monter dans la voiture. J’aime monter dans la voiture par la gauche, mais uniquement parce que je trouve cela plus confortable que de monter par la droite. Donc, si je dois monter de l’autre côté de la voiture, je le fais."
Pour Pierre Gasly, certaines de ses habitudes sont "juste de la routine. Des trucs de routine. Votre échauffement et oui, s’il y a quelque chose, je prie avant de monter dans la voiture et c’est pour moi le plus important."
Lance Stroll était quant à lui superstitieux dans ses plus jeunes années : "A l’époque du karting, je lavais religieusement mes sous-vêtements tous les soirs et je m’assurais qu’ils allaient au lavage. Et si j’étais vraiment désespéré, il arrivait qu’ils n’aillent pas au lavage ! Mais après de nombreuses années, ces choses-là s’estompent. Et les sous-vêtements porte-bonheur sont devenus un peu petits au fil des ans, alors j’ai dû les abandonner !"
Même son de cloche du côté de Lewis Hamilton, qui avait lui aussi certaines croyances au début de sa carrière : "Plus maintenant, mais certainement jusqu’à ce que j’ai 18 ou 19 ans, j’avais une figurine porte-bonheur. D’une manière ou d’une autre, je l’avais toujours sur moi. Et je ne sais pas comment, mais il a disparu lors d’une course. Et puis j’avais des sous-vêtements porte-bonheur aussi. Ma mère les a rétrécis au lavage une fois, fini !"
"Il y a tous ces exemples, si vous regardez les joueurs de tennis, ils font rebondir la balle plusieurs fois, ou parfois vous montez dans la voiture d’un côté précis, ou vous mettez votre chaussette droite en premier. J’ai raté l’une de ces routines une fois et je me suis crashé. C’était lors d’une course en Allemagne quand j’étais en Formule 3, et je me suis dit qu’après ça, plus de superstitions."
Sergio Perez n’a lui aucune superstition, mais indique qu’il "aime beaucoup celle de Fernando qui consiste à éviter certaines personnes avant de monter dans la voiture !"
"Cela dépend de la personne qu’il évite," lui a répondu Hamilton, avant que le pilote Red Bull n’ajoute : "Pour certaines caméras, je le ferais. Mais non, j’aime garder les choses simples. Je pense que la Formule 1 est déjà assez compliquée pour penser à des bêtises, alors il faut rester simple."