Le premier Grand Prix de F1 à Portimão, le premier au Portugal depuis 1996, a rempli les objectifs fixés par ses organisateurs. Mis en place en urgence pour ajouter des courses à un calendrier fortement impacté par le Covid-19, le Circuit de l’Algarve a été à la hauteur de l’événement.
"En termes sportifs, le week-end était un succès" assure Ni Amorim, président de la fédération portugaise de l’automobile et du karting. "Les pilotes et les équipes ont adoré le circuit et l’organisation, ce qui nous a fait plaisir."
"Nous ne pouvons pas oublier non plus que tout ce ’circus’ a été construit en une courte période de temps. Le président de la FIA, Jean Todt, était impressionné par le circuit, les infrastructures et les alentours. Il y a eu des choses qui se sont très bien passées, et d’autres qui ont besoin d’améliorations, mais c’est normal et ça fait partie du processus."
Amorim était confiant après le week-end dans l’Algarve, bien que cette manche aurait dû être unique : "J’ai quitté Portimão avec le sentiment du devoir accompli et je suis conscient que nous sommes dans le bon chemin pour faire partie du calendrier de la F1."
"Je ne crois pas que nous sommes face à une participation isolée, nous aurons un chemin à parcourir et nous en sommes confiants. Mais ce que nous avons accompli durant ce week-end était exceptionnel."