Ferrari a largement pris l’avantage sur Mercedes du côté du moteur cette saison, presque à la surprise générale.
Selon les estimations des motoristes, la Scuderia posséderait jusqu’à 40 chevaux de plus en qualifications, une vingtaine en course une fois le boost réduit.
Mais Ferrari ne pousse-t-elle pas son moteur un peu trop loin pour compenser le déficit de son châssis et de son aérodynamique ?
Mattia Binotto assure que non. Et pourtant des petits problèmes de fiabilité surviennent comme en Autriche ou en Allemagne, à chaque fois en qualification.
"Ce n’est rien qui nécessite un changement de pièces parmi celles du quota attribué par la FIA. Ce sont des petits problèmes, à chaque fois différents, comme je l’ai dit. Mais nous devons repenser à tout cela, en interne. Nous devons améliorer ces processus," explique le directeur de la Scuderia.
Il n’y a donc pas de problème fondamental avec le V6 Ferrari et sa conception. Mais des petits soucis peuvent avoir les mêmes conséquences : une qualification en fond de grille ou, pire, un abandon.
"Ce n’est pas de la malchance non plus. Lorsque des problèmes arrivent, c’est qu’il y a des choses à résoudre. Nous devons tirer les leçons de ces événements qui peuvent nous coûter cher. Nous devons revoir le développement, l’homologation des pièces et notre jugement sur leur fiabilité théorique. Tout cela se joue à l’usine, pas en piste."
"Il faut revoir notre approche globale, même si ce sont des petits problèmes, des problèmes différents. Il faut faire en sorte que ça n’arrive plus."