Discret mais efficace, Valtteri Bottas est remonté de la 6e place à la 3e au Mexique… au volant d’une Mercedes pourtant reconstruite en grande partie, après son gros crash des qualifications.
Le bilan est donc positif pour Valtteri Bottas, qui n’a pas semblé souffrir outre-mesure de ces conditions particulières.
« Ce fut une bonne journée dans ces circonstances » confirmait-il après l’arrivée. « Et avec le recul, oui, le dimanche fut un bon contraste par rapport à samedi. Le ressenti était bon dans la voiture, aussi bon qu’avant le crash. L’équipe a fait du bon boulot pour réparer la voiture, donc merci encore aux gars. »
« De mon côté, il n’y avait vraiment aucun problème. J’avais un peu mal à la tête le matin, mais je ne savais pas si c’était à cause de la tequila ou du crash ! Mais je me suis bien senti dans la voiture. J’ai perdu quelques positions au départ, et beaucoup de temps derrière les McLaren, mais j’avais vraiment un rythme solide dans mes deux relais, et nous avons maximisé le résultat de l’équipe. »
Valtteri Bottas aurait très bien pu abandonner en début d’épreuve… car comme Lewis Hamilton, il a croisé la route de Max Verstappen. Le Finlandais estime-t-il aussi que le pilote Red Bull est parfois trop imprudent ?
« Il est sorti de nulle part au virage 13 pour moi. Et je ne pouvais pas disparaître à mon tour ! Il a juste plongé vers moi et nous nous sommes touchés. Ce qui l’a fait crever. Oui, je n’ai vraiment pas pu l’éviter, donc il a mérité sa propre crevaison, vraiment ; mais je ne sais pas, tout pilote est bien sûr différent. Certains sont plus agressifs, d’autres moins. Je n’ai pas bataillé de près avec tous depuis un bon moment, donc je ne peux pas m’exprimer en détail pour tous les pilotes. »
En fin d’épreuve, Valtteri Bottas semblait à portée de Sebastian Vettel, mais il n’a pas pu le dépasser pour le gain de la 2e place.
« Oui, j’avais un bon rythme en général, un bon ressenti. Je me rapprochais de Seb à un bon rythme. Mais il n’y avait pas assez de différence de rythme pour un dépassement. J’ai tout essayé pour, mais oui, se rapprocher de plus de 1,5 seconde est très difficile, et pour le dépasser, il faut être vraiment dans sa boîte de vitesses, dans la ligne droite principale ; parce que notre vitesse de pointe est presque la même quand nous avons le DRS et la Ferrari non. Donc c’était quasiment impossible aujourd’hui, et Seb n’a pas fait de véritable erreur. J’en aurais eu besoin, ou j’aurais eu besoin d’être grandement aidé par les retardataires. Mais il n’y a pas eu d’opportunités. »