George Russell connaît une année contrastée chez Williams. D’un côté, il écrase son coéquipier – pourtant plus expérimenté – Robert Kubica, en particulier en qualifications où il n’a jamais été battu par le Polonais ; d’un autre côté, il doit piloter une FW42 instable et indigne du passé de l’équipe, en ne pouvant jouer les points à la régulière.
Pour rester calme et détendu malgré tout, le rookie et champion de F2 en 2018 explore des activités annexes, où il peut jouer à armes égales avec ses camarades de sport…
« Je n’en fais pas assez pour me détendre pour le moment. Cette année, parce que je ne savais pas pleinement à quoi m’attendre en tant que pilote de F1, ma mentalité a été juste de vouloir tout donner, et d’étudier ce qu’exigeait une carrière en F1. »
« Je comprends vraiment, maintenant, ce que je dois trouver pour que je me détache un peu de la F1, pour que je me détende, et pour déconnecter. Je suis toujours en train de chercher… mais ça consistera, probablement, à faire du golf. »
Mais au vu de l’agenda démentiel qui est celui d’un pilote de F1, George Russell aura-t-il seulement l’occasion d’enchaîner les ’spare’ ces prochaines semaines ?
« Pour le moment, c’est du non-stop pour moi parce quand vous revenez d’une course, vous allez voir l’équipe, vous êtes dans le simulateur, vous avez un évènement marketing ici ou là, des réunions avec n’importe qui, et vous devez vous entraîner ; c’est très intense. »
« Je suis un gars plutôt sportif, donc j’aime surtout être actif, bouger. Je fais diverses activités pour continuer à m’entraîner, donc oui, c’est toujours du travail pour moi, je ne le ferais pas durant mes vacances. »
« Mais le golf… si je me concentre sur le golf, si je prends des cours, si je le fais comme il faut, alors, il n’y a aucune raison pour laquelle je ne pourrai pas en faire. »
« Je ne serai pas Tiger Woods, mais si au moins ma balle ne finit pas dans les arbres, ce sera bien ! »