Ferrari a certes obtenu, à Monaco, grâce à la 2e place de Sebastian Vettel, son meilleur résultat de la saison. Mais cela ne suffit évidemment pas à calmer l’impatience, voire la colère, des tifosi, après ce début d’année totalement décevant.
En 2017, Ferrari avait clairement la meilleure voiture du plateau à Monaco ; cette fois-ci, la Scuderia était derrière, en performance pure, Red Bull et Mercedes.
La 6e victoire d’une Mercedes sur ce tracé pourtant particulier, est ainsi une bien mauvaise nouvelle pour le suspense, a noté Mika Hakkinen, dans sa chronique d’après-course…
« Monaco était un autre circuit Mercedes, et cela va inquiéter les concurrents de l’équipe allemande, parce que d’habitude, nous nous attendons à voir Ferrari et Red Bull être plus rapides sur un circuit aussi tortueux que celui-ci. »
Comme à Barcelone, Ferrari paraissait disposer de la 3e monoplace la plus rapide du plateau : Red Bull serait-elle passée devant dans la course au développement ?
« Ferrari a du travail à faire après Monaco » juge en effet Hakkinen.
« Les deux pilotes ont commis des erreurs ce week-end. Sebastian Vettel s’est crashé en essais libres et Charles Leclerc a raté la pesée en qualifications, ce qui a contribué à lui faire perdre du temps précieux. La confusion des qualifications – nous avons vu Charles s’asseoir dans les stands et regarder son coéquipier l’éliminer dès la Q1 – a dû être douloureuse. »
Si l’ancien champion du monde McLaren ne condamne pas encore définitivement la Scuderia, on sent qu’en cas de nouvel échec à Montréal, son jugement ne tardera pas à devenir catégorique et sans retour…
« Je crois toujours que le jour de Ferrari viendra, et que nous verrons finalement Sebastian Vettel et Charles Leclerc remporter des courses cette saison. »
« Mais toute l’équipe doit vraiment se reprendre. »