Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, de nationalité allemande, a été ravi, comme tous ses compatriotes, par la performance exceptionnelle du Bayern Munich en Ligue des Champions, qui a remporté la compétition en impressionnant, tout particulièrement, en demi-finale face au FC Barcelone.
Supporter du Bayern, Seidl voit de nombreux parallèles à dresser entre l’équipe de football, emmenée par Hans-Dieter Flick et… l’équipe de F1 qu’il dirige à Woking. En creux, Seidl décrit ce qu’il souhaite pour McLaren : unir une équipe pour lui faire retrouver son lustre…
« Ce n’est pas un secret que je suis aussi un grand fan de football. Ce que j’aime dans le football, c’est tout simplement cet aspect d’équipe. C’est fascinant de voir comment les équipes, après un mauvais départ, renversent la situation. »
« Je peux voir comment le Bayern Munich a fait cela cette année. C’est quelque chose que je suis de près, autant que possible de l’extérieur. »
« C’était tout simplement génial de voir cela, également avec le nouvel entraîneur, comment ils se sont à nouveau réunis en tant qu’équipe, comment ils ont retrouvé cet esprit d’équipe qui semblait les avoir fait aller de victoire en victoire. »
Mais la F1 peut-elle être vraiment comparée au football ? Oui, au moins pour le côté esprit d’équipe et mentalité, répond le directeur de McLaren F1...
« Ce que j’aime dans le football, comme dans d’autres sports, c’est ce que j’aime dans la Formule 1, c’est que c’est un sport d’équipe - bien sûr. »
« La Formule 1 est un sport d’équipe de 600, 700 personnes, car je considère que chaque membre de l’équipe est un membre de l’équipe sportive, et pas seulement les deux pilotes. »
« C’est formidable de voir qu’une fois que vous vous lancez dans ce sport, en termes d’esprit d’équipe, vous pouvez libérer cette énergie. Peu importe qu’il s’agisse d’une équipe de football de 11 joueurs, y compris tout le personnel autour, ou d’une équipe de Formule 1, c’est tout simplement ce que j’aime. »
« J’aime voir toutes ces émotions, ces montagnes russes que vous traversez pendant les matchs, pendant les week-ends de course, avec toutes ces déceptions, ces pics également dans l’autre sens de la joie, ce sentiment d’avoir accompli quelque chose ensemble après avoir travaillé dur en équipe. »
« C’est ce qui m’a fasciné. »