Alex Albon n’a pas réussi à faire fonctionner ses pièces évoluées malgré plusieurs tests de réglages à Austin, pour comprendre l’étendue des évolutions amenées par Williams F1. Au Mexique, il va donc davantage s’appuyer sur les réglages qui ont réussi à Franco Colapinto lors du Grand Prix des Etats-Unis.
"Nous avons un équilibre différent avec les nouvelles améliorations que nous avons apportées à la voiture. Nous ne les comprenons pas encore tout à fait. Même si on va plus vite, on n’est pas aussi à l’aise" a déclaré le pilote thaïlandais.
"Nous pouvons le voir dans les données, nous pouvons voir que nous essayons juste de comprendre ce qui se passe. Ce sera le premier week-end où je m’appuierai un peu plus sur ce que l’autre partie du garage a fait et où j’essaierai de voir si cela peut aider à résoudre certains des problèmes que j’ai eus."
"Je pense qu’au Mexique, il sera très important pour nous d’essayer de bien faire les choses parce que, sur le papier, les domaines dans lesquels j’ai eu des difficultés sont très spécifiques aux virages, et ce sont des virages que le Mexique a beaucoup, ce genre de virages à basse vitesse."
Il est toutefois satisfait de voir les progrès de l’équipe et le fait qu’elle parvienne à jouer les points régulièrement : "C’est bien. Nous avons fait fonctionner le simulateur tout au long du week-end et nous avons essayé, au cours des derniers jours, de voir les différences. Mais cela m’élève, cela élève tout le monde dans l’équipe."
"Quand je passe un mauvais week-end, nous continuons à marquer des points, donc c’est très positif" poursuit Albon, qui n’a pas de problème avec la pression subie. "Non, déjà il y a quelques années. Chez Williams, bien sûr, mais c’est comme ça que ça a toujours été. C’est comme ça qu’on court. C’est comme ça qu’on court depuis qu’on a neuf ans, donc ça va."
Interrogé sur le débat des limites de piste, Albon pense que les pilotes savent parfaitement contourner le règlement et jouer avec : "Je pense que c’est piégeux car il est toujours en contrôle, mais il faut qu’il y ait des positions rendues au cas où on va hors piste. Mais on ne devrait pas en parler, la manière dont les circuits sont faits nous permet d’en faire beaucoup."
"Les pilotes jouent avec les règles, on sait ce qu’on fait, on ne le cache pas. Si vous êtes devant et que vous bloquez la voiture derrière, on sait ce qu’on fait, donc on a besoin de pistes qui empêchent ça. Le Red Bull Ring est un bon exemple, ça a enlevé les limites de piste mais ça a aussi réduit les batailles. Ce n’est pas toujours logique."