Oliver Bearman a fait ses débuts en Formule 1 à Djeddah en début d’année, lors d’une pige au dernier moment chez Ferrari. Un appel à partir des EL3 qui a changé son week-end et sa carrière, comme il se le remémore.
"Bien avant les EL1, je suis allé là-bas pour rattraper les gars et voir comment les choses se passaient" a déclaré Bearman dans le podcast Beyond the Grid. "Mais après qu’il a piloté en EL1 et EL2, et que j’ai fait la pole en F2, je me suis dit que ce serait un week-end normal."
"Et même le lendemain, c’est-à-dire le vendredi matin, je me préparais à partir dixième dans la course Sprint, parce que la grille est inversée. J’étais en train de déjeuner quand on m’a appelé. À la seconde où mon nom a été prononcé, j’ai su ce qui allait être dit."
Le futur pilote Haas F1 raconte qu’il a failli rater cette opportunité exceptionnelle car son manager n’avait plus de crédit pour certains appels téléphoniques : "Tout d’abord, il a appelé mon manager, mais ce dernier n’avait plus de crédit sur son téléphone ou quelque chose comme ça. J’ai donc failli rater la course parce que mon manager n’avait pas rechargé ses minutes !"
"Mais j’ai rappelé Fred, parce que j’avais assez de données, Dieu merci, et il m’a annoncé la nouvelle. Il m’a dit que je courrais pour Ferrari durant ce week-end. Je pense qu’il a vite compris que j’étais très nerveux à la façon dont je lui parlais. Il m’a dit ’Ollie, calme-toi. Tout va bien se passer’."
"Je me souviens lui avoir dit ’je serai sur le circuit dans 10 minutes, Fred !’ Et mon hôtel était à une demi-heure du circuit. Mais je ne voulais pas rater ça, je voulais y aller et m’assurer que je pouvais le faire. Alors, oui, les trois heures qui se sont écoulées entre l’appel et le saut dans la voiture pour les EL3 se sont passées comme ça."