Alpine F1 était une des équipes les mieux parées pour subir le plafond budgétaire. Avec un budget à hauteur de la limite et une équipe qui n’était pas surpeuplée, le team n’a pas eu à s’employer pour réaligner ses effectifs et ses moyens avec cette nouvelle norme.
Selon son directeur, Otmar Szafnauer, c’était un avantage lors des premiers mois de l’application du plafond budgétaire, mais ce n’est plus le cas. "Quand tout le monde a la même taille, on perd ça. On le perd un peu" a déclaré Szafnauer.
"Ce que certaines équipes plus importantes font maintenant, c’est qu’elles cherchent à exploiter ou à mieux comprendre les failles ou les changements organisationnels qu’il est possible d’apporter afin d’embaucher davantage de personnes dans le cadre du plafond budgétaire."
Selon lui, le problème est désormais que les équipes de pointe réussissent à faire revenir les personnes licenciées à d’autres postes. Et avec cette dynamique, l’avantage de son équipe se dilue petit à petit.
"Elles se disent ’je me suis débarrassé d’une centaine de personnes, mais maintenant je veux les réembaucher parce que j’ai pu leur trouver des postes où elles ne comptent pas comme une personne à part entière, où elles font du marketing ou autre’. Nous n’en sommes pas encore là. Je pense qu’ils y sont déjà, et cet avantage d’être tout au début se dissipe."