La Formule 1 a présenté en physique et à l’échelle 1 sa monoplace de 2022 le mois dernier et, même si ce n’était pas visible sur la maquette statique, le système DRS sera toujours là, pour une saison encore au moins.
Pour le sport, c’est un filet de sécurité pour les dépassements au cas où tous les objectifs ne seraient pas atteints en piste avec cette F1 qui doit permettre de perdre seulement 10 à 15% d’appuis aérodynamiques en en suivant une autre de près.
"D’après tout ce que j’entends de tout le monde, à la fois au sein de mon équipe et au-delà, tout le monde pense que les nouvelles règles fonctionneront. Mais je pense que vous ne le saurez pas avec certitude tant que vous n’êtes pas sur la piste," estime Zak Brown, directeur de McLaren.
"Je pense donc que c’est une bonne idée de conserver le DRS au début. Comme pour la qualification sprint, c’est finalement quelque chose que nous ne pouvons vérifier qu’en situation réelle. Nous devons mettre les voitures sur la piste et découvrir si le règlement fonctionne exactement comme prescrit ? A-t-il besoin d’ajustements ? Y a-t-il encore besoin du DRS ? Et si oui, en avons-nous besoin pour une période courte ou longue ?"
Chez Mercedes, Toto Wolff s’attend à ce qu’il devienne inutile assez rapidement mais "le garder comme filet de sécurité est une bonne idée.
"Le DRS est en fait quelque chose qui n’est pas encore entièrement compris par les fans. C’est un outil aérodynamique qui est en fait assez attrayant et efficient. Sur une supercar ou une hypercar de route, débraquer l’aileron en ligne droite est logique. C’est utiliser l’air à bon escient."
"Mais si les F1 peuvent se suivre plus facilement à l’avenir, alors le DRS deviendra inutile. Ou alors il faut revenir à sa fonction d’efficience, l’utiliser partout en lignes droites. Mais le DRS a été introduit uniquement parce que les voitures étaient très efficaces et que les pilotes ne pouvaient pas se suivre et se dépasser. Voyons s’il faut le conserver dans un autre but."