Comme nous vous le rapportions plus tôt, les commissaires sportifs ont donc rejeté la demande de Red Bull de revoir leur décision sur la collision entre Max Verstappen et Lewis Hamilton lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
Red Bull a demandé aux commissaires sportifs de reconsidérer leur verdict d’une pénalité de 10 secondes pour la collision qui a mis Verstappen hors de course. L’équipe pense que la sanction était trop clémente, car Hamilton a pu continuer et gagner, estimant qu’une pénalité supplémentaire était méritée.
Selon les règles de la F1, un examen peut avoir lieu si les commissaires sportifs découvrent de nouvelles informations pertinentes à un incident qui ne leur étaient pas disponibles à l’époque. Mais après avoir examiné une demande faite par Red Bull, les commissaires sportifs ont rejeté leur demande.
Red Bull aurait présenté plusieurs éléments de preuve aux commissaires sportifs qui, selon eux, ont "prouvé que Hamilton est entré dans le virage de Copse à une trajectoire et à une vitesse qui ont rendu la collision inévitable."
L’équipe a "utilisé le dépassement de Hamilton sur Charles Leclerc dans le même virage plus tard dans la course pour démontrer que le pilote Mercedes aurait dû ralentir davantage pour le virage et prendre une ligne plus serrée afin d’éviter le contact".
Pour étayer son affirmation, Red Bull a effectué "des analyses du monde réel et des simulateurs sur les données. Le pilote de réserve Alexander Albon a recréé les lignes empruntées par les pilotes dans les virages tout en participant à un test de pneus à Silverstone la semaine après la course. Sergio Perez a effectué un test similaire dans le simulateur de l’équipe."
Red Bull maintient que "Verstappen a laissé suffisamment de place à Hamilton à l’intérieur de Copse, et affirme que son analyse a montré que la Mercedes aurait dû freiner beaucoup plus tôt que lui pour passer le virage sans heurter leur voiture."
Après avoir examiné les informations reçues de Red Bull, les commissaires ont décidé qu’il "n’y avait pas de nouvel élément important et pertinent qui a été découvert qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée."
Red Bull a utilisé ses données pour produire des illustrations comparant les lignes de course prises par Hamilton en dépassant Verstappen et Leclerc. Les commissaires sportifs ont décidé que "cela ne pouvait pas être considéré comme une nouvelle preuve car cela a été créé aux fins de soumissions pour soutenir la requête en révision et créé sur la base de preuves qui étaient à la disposition du concurrent au moment de la décision sous la forme des données GPS des voitures."
Les commissaires ont noté que les preuves soumises à l’appui d’une demande d’examen doivent être "découvertes et non créées".
Red Bull a soumis sa demande de réexamen aux commissaires sportifs dans une lettre. Les commissaires ont ajouté qu’ils "notent, avec une certaine inquiétude, certaines allégations faites dans la lettre du concurrent."
"De telles allégations auraient pu être pertinentes ou non pour les commissaires si la requête en révision avait été validée. Les commissaires sportifs auraient pu révéler ces allégations directement dans toute décision qui aurait suivi. La requête ayant été rejetée, les commissaires sportifs ne font aucun commentaire sur ces allégations."