Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a expliqué que les commissaires du Grand Prix d’Abu Dhabi n’avaient d’autre choix que d’enquêter sur Carlos Sainz après l’événement pour une infraction présumée dans les stands, car des données supplémentaires étaient nécessaires pour parvenir à une conclusion.
Au cours de la finale de la saison de Formule 1, alors que McLaren a opté pour un arrêt aux stands pour ses deux voitures pendant une période de safety car virtuelle (VSC), Sainz a été signalé aux commissaires sportifs pour avoir conduit trop lentement dans la voie des stands, retardant a priori Lance Stroll et sa Racing Point.
Sainz a terminé sixième, une position qui a aidé McLaren à assurer la troisième place au championnat des constructeurs, devant Racing Point.
En ce qui concerne la raison pour laquelle l’incident n’a pas fait l’objet d’une enquête pendant la course, Masi a déclaré : "Il y avait des données nécessaires que nous voulions obtenir, ce qui prend évidemment un peu plus de temps."
"En conséquence, il était plus facile de l’examiner complètement après la course une fois que nous avions toutes ces informations disponibles et il était également utile d’avoir le point de vue des pilotes respectifs."
Avec la limitation de vitesse fixée à 80 km/h dans la voie des stands du circuit de Yas Marina, les commissaires ont noté que Sainz avait baissé son rythme à 70 km/h environ pendant cinq secondes.
Cela lui a permis d’arriver dans son stand environ 6 dixièmes de seconde plus tard que s’il avait maintenu une vitesse de 80 km/h.
Les stewards ont constaté aussi que Sainz n’avait pas reçu l’ordre de ralentir par son équipe et, malgré les données indiquant un rythme réduit, Masi a commenté sur le fait que de tels actes ne mènent pas forcément à une pénalité.
"C’est un jugement en fait. Conduire de manière inutilement lente dans la voie des stands est le résultat de discussions avec tous les directeurs sportifs de l’équipe et les commissaires sportifs plus tôt cette année. Nous avons dû tout regarder et c’est un jugement. C’est pourquoi nous avons des commissaires. Certes Sainz a été moins vite que ce qui est possible mais il n’a pas freiné et adapté un rythme extrêmement lent pour gêner de manière manifeste un rival, ce qui aurait été répréhensible."