George Russell était le favori en début de course au Brésil, alors qu’il a mené les 28 premiers tours de course à Interlagos. Mais Mercedes F1 n’a pas pensé que c’était une bonne idée de le laisser en piste, comme l’explique Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie en piste.
"Je pense qu’avec le recul, la plupart des courses seraient gérées différemment" a déclaré Shovlin. "Mais dans ce cas précis, nous l’aurions certainement fait. L’un des éléments clés est qu’une fois qu’ils ont annoncé la fin du VSC, nous avons eu une fenêtre très courte, d’une seconde ou deux où nous aurions pu demander à George de rester sur la piste."
"La raison pour laquelle nous aurions fait cela, c’est qu’à ce moment-là, nous allions de toute façon subir une perte totale des stands. Vous pouvez tout aussi bien rester en piste et parier sur le fait qu’il était très probable que quelqu’un ait un accident, comme cela s’est produit, et qu’ils soient obligés de mettre le drapeau rouge."
Malgré les demandes de Russell, qui voulait rester en piste, Mercedes a pensé que le drapeau rouge ne sortirait pas, et que les pertes dans ce cas seraient plus grandes en restant en piste : "Avant cela, s’arrêter avait du sens pour nous, car étant donné que Lando arrivait, George était en mesure de le faire."
"Il aurait quand même été devant toutes les voitures qui sont restées en piste. Mais vous avez l’avantage d’avoir de la gomme fraîche au cas où le drapeau rouge ne serait pas déployé. Normalement, nous essayons de ne pas présumer qu’il y aura un drapeau rouge, parce que parfois vous avez raison, parfois vous avez tort."
"S’il y a une voiture de sécurité et que vous décidez de rester à l’extérieur, en supposant qu’il y ait un drapeau rouge, si vous ne l’obtenez pas, vous êtes en difficulté. Mais de toute évidence, les voitures qui sont restées en piste ont réussi leur pari et se sont retrouvées aux premières places."