Après les énormes progrès d’Aston Martin F1 et McLaren durant les derniers mois, Lewis Hamilton a été interrogé sur la possibilité de voir la même chose du côté de Mercedes. L’équipe a résolu plusieurs de ses problèmes en abandonnant le concept zéro ponton, mais son pilote révèle que la complexité de la monoplace est un frein à son développement.
"Tout est possible, mais nous n’avons pas de quoi faire un tel bond en avant. Ce que nous ne pouvons pas voir, c’est l’écoulement de l’air autour de la voiture" a déclaré Hamilton. "C’est tout simplement limité lorsque vous regardez dans la soufflerie, parce qu’il n’y a qu’une certaine quantité de mouvement que vous pouvez faire subir à la voiture."
"Il y a des simulations avec les nouvelles règles que nous avons, et tous les nouveaux outils que nous avons eus pour créer et comprendre les structures d’écoulement sous la voiture. Tous ces vortex vous surprendraient si vous voyiez ce qui se passe sous la voiture, ce qui est très différent des générations précédentes."
"Cela prend du temps. De plus, les ressources sont évidemment très limitées et il faut donc faire attention aux décisions que l’on prend. Si vous allez à fond dans une direction, vous pouvez perdre des semaines de développement et des dixièmes de performance, donc vous devez être très méthodique dans la manière dont vous suivez ce processus."
"J’aimerais que ce soit plus rapide, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Les choses sont en cours de préparation pour de nombreuses courses à venir. C’est toujours le cas, car il faut du temps pour construire les choses."
"Confiance à 100 %" en Mercedes F1
Le septuple champion du monde assure toutefois qu’il a confiance en son directeur technique, James Allison, mais que le retour en forme de Mercedes F1 prendra du temps, notamment à cause de cette complexité.
"Les choses sont en cours de préparation pour de nombreuses courses à venir, et c’est toujours le cas parce qu’il faut du temps pour construire les choses. James est formidable. Nous avons une très bonne relation."
"Il sait quand il faut être sévère, il n’est probablement jamais tendre, pour être honnête ! L’autre jour, nous avons eu une réunion formidable avec tous les chefs de service dans la salle, George [Russell] et moi, pour nous assurer que nous étions sur la même longueur d’onde."
"Il y a eu une très bonne communication et nous avons confiance à 100 % en eux. Je pense qu’en tant que groupe, nous arriverons là où nous devons être. Cela va juste prendre un peu de temps."