Red Bull admet avoir cédé aux demandes de Max Verstappen en fin de course de faire un arrêt au stand pour chausser des pneus tendres et reprendre le meilleur tour en course (et donc un point) à son équipier.
L’avance qu’il avait sur Charles Leclerc lui permettait mais un arrêt aux stands peut toujours mal tourner : excès de vitesse dans les stands, pistolet ou écrou qui grippe, etc.
Pourquoi prendre autant de risques ? Le Dr Helmut Marko revient sur ce moment et reconnait qu’ils n’ont pas réussi à dire non au champion du monde.
"A cinq minutes de la fin de la course, nous étions confortablement en tête, mais il voulait de nouveaux pneus et nous ne pouvions pas le stopper. Nous ne pouvions pas le raisonner. C’est Max. Il conduit avec une facilité incroyable. Maintenant, il peut bien dormir !"
Marko admet qu’il a d’abord refusé d’accéder à la demande de Max Verstappen.
"J’ai immédiatement dit non, mais il voulait ces pneus et il était à fond dans son désir. Nous en avons discuté et donné la permission, donc il n’y a pas de problème. Nous avons une équipe au stand qui s’arrête toujours en deux à deux secondes et demie."
"L’avance était grande, donc quelque chose d’extraordinaire n’aurait pas mal tourné, mais nous avions quand même un bon train de pneus tendres, donc nous n’avions pas vraiment risqué quoi que ce soit."
"L’idée était dans la tête de Max, et c’est comme ça avec lui. Nous voulons que nos pilotes soient heureux."
A noter que Verstappen termine avec un peu plus de 5 secondes d’avance sur Leclerc. S’il s’était lui aussi retrouvé dans la saga des limites de piste post course et qu’il avait perdu 10 secondes, la victoire se serait envolée !