Le travail de Frédéric Vasseur chez Ferrari commence à payer et son dévouement est unanimement salué dorénavant.
Mais ce n’était pas forcément le cas lors de l’arrivée du Français à la tête de la Scuderia il y a presque 18 mois. La presse italienne trouvait que Vasseur prenait son temps et que les changements tardaient à arriver.
Des critiques auxquelles Vasseur est resté insensible. Et le Français pourrait bien ramener les titres à Maranello, après 4 autres directeurs d’équipe italiens depuis la fameuse ère de succès menée par Jean Todt.
Sa nationalité constitue-t-elle une carapace ? C’est la question que lui posée le New York Times.
"J’en suis sûr. Je le suis parce que je suis moins affecté par le mauvais côté de la pression."
"Je ne suis pas influencé par la presse italienne. J’ai moins de connexion avec l’aspect latin de l’équipe. Je pense que j’ai un contrôle latin, mais toutes les discussions, ne parlant pas italien, j’en suis un peu plus loin."
"Je suis plus concentré sur ce que je fais, sur l’équipe plutôt que sur le bla-bla-bla. Au final, selon moi c’est un avantage."
Mais Vasseur était déjà assez hermétique à tout cela avant de rejoindre la Scuderia.
"Je ne suis jamais très affecté par la presse. Je n’ai pas Twitter. Je n’ai pas Instagram. Je n’ai pas Facebook. Je ne lis pas la presse. Quand je suis arrivé, j’ai demandé à ne plus faire la revue de presse le lundi matin, ce qui était le cas chez Sauber et Renault."
"C’est plus mon approche que le fait d’être dans une équipe italienne. C’est comme ça qu’on est méga, méga fort. Je ne sais pas si on peut être assez fort pour lire les commentaires et ne pas agir en conséquence."