Tout le monde l’a constaté depuis le Grand Prix de Miami : la fusée Max Verstappen a décollé vers un 3e titre mondial consécutif en F1.
Mais le Néerlandais colle une véritable raclée à Sergio Perez depuis lors, de quoi inquiéter le Mexicain lui-même, qui a connu des week-ends très chaotiques malgré le fait qu’il dispose de la meilleure monoplace du plateau.
Cet écart grandissant entre les deux pilotes chez Red Bull a-t-il une explication ? Comment Verstappen peut-il coller jusqu’à 8 dixièmes au tour à Perez sur un tracé comme Spa-Francorchamps ?
Christian Horner, le directeur de l’équipe, a "une raison principale" à avancer.
"Comment fait-il ? Bonne question ! Je pense qu’il y a une raison principale."
"Max a juste cette parfaite sensation des limites d’adhérence et il a une telle confiance en lui et en sa propre capacité à y arriver si rapidement."
"Vous regardez ses tours la première fois qu’il se présente sur un nouveau circuit et ses temps, son premier tour de la journée sera souvent deux ou trois secondes plus rapide que n’importe qui d’autre."
"Il a une sensation naturelle formidable et la capacité de comprendre ce dont la voiture a besoin pour en tirer le meilleur parti. C’est fascinant à voir parce qu’il s’adapte si rapidement à une situation ou à une condition de piste avec une voiture."
"Alors, avec ça, être le coéquipier de Max ne sera jamais facile. Je pense que Checo a en fait très bien fait ces deux dernières années et demie pour réaliser et faire ce qu’il a fait."
"Cela demande une grande résilience mentale parce que non seulement il a ces données, il regarde les télémétries et il vous a vous [les journalistes] tous les week-ends en lui disant ’Pourquoi n’es-tu pas au niveau de ton équipier ?’ C’est dur, à double titre."
"La réalité ? Eh bien, personne ne peut-être au niveau de Max. Mais Checo est toujours deuxième du championnat du monde, 40 points devant Alonso et Hamilton qui se disputent la troisième place. Il a eu une saison décente et tout ce qui est comparé à Max est secondaire."