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Pourquoi Verstappen n’aime pas le format Sprint de la F1

Le risque de se retrouver "coincé" avec de mauvais réglages

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Max Verstappen n’est pas un grand fan du format Sprint en F1. Le pilote Red Bull estime qu’il n’est pas normal que les équipes ne puissent pas travailler sur les voitures au fil du week-end, alors qu’elles n’ont qu’une séance d’essais libres pour s’y adapter. Selon lui, ce n’est pas en phase avec l’image que doit donner la Formule 1.

"C’est un peu plus aléatoire" a déclaré Verstappen. "Parce que nous sommes passés aux pneus slicks pendant les qualifications, et ensuite vous pouvez enfin commencer à comprendre ce que la voiture fait réellement. Je pense qu’heureusement, ce n’était pas trop grave."

"Mais oui, honnêtement, avec ce genre de format Sprint, quand vous avez des essais libres comme ça, mais même si c’est complètement sec, c’est toujours un peu aléatoire. Et c’est toujours très chaotique. C’est pourquoi je n’apprécie jamais vraiment ce genre de week-end, parce que vous n’avez tout simplement pas le temps."

"Et puis une fois que vous avez fait une erreur, vous êtes coincé avec elle pour le reste du week-end. Et je ne pense pas que cela devrait être le cas. Il est certain que l’on peut faire mieux avec le format. Mais je suppose qu’ils l’ont mis en place pour cette raison particulière qu’il y a un peu plus de chaos et que les gens ne font pas ce qu’il faut."

"Mais je ne pense pas qu’avec le sport de pointe que nous avons, si vous arrivez avec les mauvais réglages, ou si vous prenez la mauvaise décision après la première journée, vous puissiez être coincé avec ces réglages pour le reste du week-end, ce qui nous est arrivé au Brésil l’année dernière. C’est vraiment très douloureux."

La course est "une inquiétude" pour Leclerc et Pérez

De son côté, Charles Leclerc s’inquiète de disputer la course sans avoir aucune vision de la dégradation des pneus. Si celle-ci se déroule sur le sec, il sera difficile pour les teams de prédire la longueur des relais et la performance au fil de ceux-ci car aucun roulage n’a eu lieu dans ces conditions.

"Cela va être très délicat, en particulier en course, parce que nous n’avons pas fait de longs runs. En ce qui concerne la gestion des pneus et toutes ces choses, nous abordons la course avec un gros point d’interrogation" indique le Monégasque.

"Donc oui, il va être important de tout bien analyser, dès le départ dimanche, en essayant de comprendre dans les premiers tours où ça va, où va la dégradation, comment ça se présente, et ensuite d’ajuster la stratégie aussi vite que possible."

Un avis que rejoint Sergio Pérez, qui s’inquiète de découvrir le comportement de sa monoplace pendant la course : "Je pense que la plus grande inquiétude vient de dimanche, parce que nous n’avons pas fait d’essais avec beaucoup de carburant."

"Nous ne savons pas comment la voiture va se comporter avec le réservoir plein, ni comment elle va rouler. C’est toujours une grande inquiétude d’aborder le week-end à l’aveuglette. Et oui, comme le dit Max, on peut se tromper très facilement."

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