Les pneus 2019 ayant été conservés pour cette année, Pirelli a eu moins de questions à se poser que de coutume pour ce Grand Prix à Melbourne. Le manufacturier italien emportera les mêmes composés qu’en 2019 : les C2 (durs), C3 (médiums) et C4 (tendres). Cette sélection avait « très bien fonctionné » l’an dernier, se justifie Pirelli.
La sélection devra en particulier répondre à plusieurs défis inhérents à ce type de tracés urbains : la piste sera ainsi très poussiéreuse en début de week-end, et évoluera ensuite rapidement.
A l’Albert Park, précise Pirelli, la motricité et le freinage sont des éléments décisifs, puisque les virages sont pour la plupart assez courts (à l’exception du virage 8 autour du lac, plus long). La piste est quant à elle assez bosselée, ce qui renforce la sensation de manquer d’adhérence, surtout en début de week-end.
La météo peut être variable, et la voiture de sécurité est une possibilité non-négligeable. Le poleman est ainsi peu souvent le vainqueur…
« En ce qui concerne les pneus, les pilotes devraient être bien préparés pour Melbourne, car ils ont exactement la même sélection que l’année dernière ; il devrait donc y avoir beaucoup de données pertinentes à réutiliser » explique Mario Isola.
« Le seul point d’interrogation concerne peut-être les performances de ces pneus sur les voitures de 2020, qui se sont déjà révélées beaucoup plus rapides que leurs prédécesseurs. Mais de nombreuses informations à ce sujet ont été recueillies lors des essais d’avant-saison à Barcelone, le mois dernier. »
« Dans un passé récent, l’Australie a été une course avec un seul arrêt pour la plupart des pilotes, et pour l’instant il n’y a aucune raison de penser qu’il devrait en être autrement cette année - une année qui marque le début de la fin d’une ère : car il s’agit de la dernière saison des pneus 13 pouces en Formule 1. »