Alexander Albon entamera sa première saison complète en tant que pilote titulaire chez Red Bull, ce week-end, en Autriche, sur le Red Bull Ring. Le Thaïlandais a un avantage sur la plupart de ses concurrents : il a pu dernièrement repiloter une monoplace 2020, lors d’un tournage promotionnel à Silverstone. Et selon lui, cette journée sera fort utile…
« La sensation de vitesse m’a manqué, surtout pour pousser la voiture à ses limites. Il est très étrange d’être à la maison et de ne pas avoir cette sensation de vitesse. Le jour de tournage promotionnel a été un moment fort et je me suis dit : Mon Dieu, ce truc est si rapide ! »
« Il y aura ce niveau d’incertitude quant à ce qui va se passer pour le premier Grand Prix. Je suis content d’avoir fait cette journée de tournage pour me débarrasser de cette poussière qui traînait sur mes épaules. »
« Nous passons de l’une des périodes les plus calmes à l’une des plus chargées que nous ayons jamais connues. Ce sera la folie pour nous tous. L’ambiance sera vraiment différente. Il n’y aura pas de fans, ce qui est vraiment ce qui fait ce sport, donc cela va aussi rendre le tout plus étrange. Les courses, semaine après semaine, seront difficiles pour tous les membres de l’équipe, et il sera important de commencer les premières courses en se montrant solides et forts. »
La particularité de ce Grand Prix d’Autriche est qu’il sera suivi d’un frère jumeau la semaine d’après, officiellement nommé Grand Prix de Styrie. Ceux qui domineront le premier Grand Prix domineront-ils forcément le deuxième selon Alexander Albon ?
« La dynamique est plus ou moins similaire lors de ce premier week-end de course. Ce qui change le plus probablement, c’est ce deuxième week-end où vous avez une occasion parfaite de comparer directement avec votre premier week-end, d’essayer des choses qui sont très risquées à essayer lors d’un week-end de course normal - parce que c’est un nouveau circuit et que tout a changé.
« Oui, il y a de fortes chances qu’il y ait des différences sur la performance [des équipes et des pilotes] entre les deux circuits et c’est là que je pense que les équipes de pointe comme la nôtre devront examiner ces données, faire attention à nos retours d’expérience en tant que pilotes, afin de maximiser notre performance et de se concentrer sur les domaines dans lesquels nous devons nous améliorer après cette première course. »
La question que tout le monde se pose désormais, c’est de savoir si Red Bull pourra aller chercher Mercedes en haut du classement... Qu’en pense Alexander Albon ?
« Il suffit de regarder l’histoire pour voir à quel point Red Bull est bonne quand il s’agit d’interpréter les données, et de trouver rapidement la vitesse. Ça devrait être bon ! »
« Les essais hivernaux ne sont pas concluants. Vous ne savez pas où se situent les équipes précisément dans la hiérarchie, mais tout le monde comprend assez bien où tout le monde se trouve, mais en ajoutant quatre mois de plus à cela, ça mélange vraiment tout. Il y a évidemment eu le confinement et la fermeture des usines, ce qui signifie que les équipes n’ont pas vraiment eu le temps de jouer avec leurs voitures. »
Enfin, que peut dire Alexander Albon des caractéristiques du tracé autrichien ?
« Avec si peu de virages, il est difficile de maximiser votre voiture pour faire la différence le samedi, donc les qualifications sont généralement assez serrées, mais en même temps, cela ne définit pas vraiment ce qui se passe en course comme nous l’avons vu ces deux dernières années avec Max. Une bonne voiture peut vraiment économiser les pneus, les températures sont normalement très chaudes aussi. »
« Je pense qu’après les essais hivernaux, nous avons une bonne voiture et j’en suis même davantage persuadé après le jour de tournage, donc le ressenti est bon partout, et nous verrons. »