Nous voici arrivés à l’antépénultième manche du calendrier, au cœur d’une saison de Formule 1 absolument palpitante. Et pour ajouter une incertitude parmi celles déjà présentes, le paddock fait escale à Losail, au Qatar, sur un circuit totalement inconnu pour la F1.
En effet, seul Sergio Pérez y a roulé en formules de promotion, il y a plus de dix ans. Autrement dit, tous les pilotes partiront à égalité dans leur connaissance de la piste, avec quelques repérages dans le simulateur comme seule expérience.
Aucun risque de pluie ou de mauvaise météo, qui peut amener des tempêtes de sable dans cette région du globe, n’est pour l’instant à craindre. Les horaires, qui se rapprochent du timing conventionnel européen, permettront une course au coucher de soleil, comme à Abu Dhabi.
Le tracé de Losail
Le circuit de Losail fait inévitablement penser à celui de Bahreïn dans sa forme, mais on y trouve beaucoup plus de courbes rapides qu’à Sakhir, où il y a tout de même de nombreuses épingles.
La piste est totalement plate, et l’asphalte - conçu pour le championnat MotoGP - est parfaitement lisse. Il faudra s’attendre à des vitesses très rapides en qualifications, et il sera impressionnant de voir les F1 évoluer sur ce tracé.
Cette piste de 5,38 kilomètres possède une seule longue ligne droite, qui aura la seule zone DRS du circuit. Elle mène vers un premier virage assez resserré, puis vers deux courbes rapides.
Le premier secteur se termine par deux virages à droite à angle droit, qui mènent sur l’épingle la plus serrée. Ensuite, un autre virage serré à droite débouche sur deux courbes rapides avant un angle plus refermé pour le virage 10 à gauche.
Le troisième secteur n’est constitué quasiment que de virages rapides, jusqu’au point de détection de la zone DRS. Celui-ci se situe entre les courbes 15 et 16, cette dernière étant plus serrée avant le retour sur la ligne de départ/arrivée.
Forces en présence
Le tracé ne demandant pas trop d’appui pourrait permettre à Mercedes F1 d’avoir un léger avantage, d’autant que les températures plus fraîches en course seront surement favorables aux septuples champions du monde.
Red Bull pourrait contrer cela en changeant le V6 de Max Verstappen, qui a déjà cinq courses dans les pattes. Si ce n’est pas le cas, l’avantage de puissance de Lewis Hamilton sera encore un atout pour le Britannique.
On peut également présumer que Ferrari sera la troisième force du plateau, devant un duel entre AlphaTauri et McLaren. Alpine F1 devrait être en embuscade et aura de nouveau fort à faire pour défendre la cinquième place du championnat, qu’elle occupe à égalité avec l’équipe de Pierre Gasly.