Après deux courses à Bahreïn et à Djeddah, disputées du jeudi au samedi, la F1 va à l’autre bout du monde pour le Grand Prix d’Australie. Melbourne accueille la F1, ainsi que la F2 et la F3, sur le circuit de l’Albert Park.
C’est la troisième édition de l’épreuve sur le tracé revu, puisque celui-ci avait opéré une métamorphose juste après la pandémie de Covid-19. Désormais bien plus rapide, on espère qu’il permettra de jolies luttes et des dépassements cette année.
Les caractéristiques de la piste :
La caractéristique principale de la piste de Melbourne, c’est qu’elle n’est pas permanente. Ainsi, elle est souvent ’verte’ au moment où débutent les essais et elle garde des caractéristiques évolutives durant le week-end de course.
À cette époque de l’année, la température ambiante peut passer de 35 à 15°C d’un jour à l’autre, en fonction de la direction du vent. Il fait chaud si le vent vient du nord, et frais s’il souffle du sud. Cette donnée peut avoir une grande influence sur les réglages du refroidissement, mais également sur la gestion des pneumatiques en raison des variations de température de piste.
Le virage 9/10, autrefois une chicane lente, a disparu et laissé place l’année dernière à un enchainement très rapide depuis le virage 6, qui fait arriver les pilotes encore plus vite dans la chicane 11/12. Pour le reste du tracé, ce sont surtout des modifications de largeur de piste qui ont eu lieu avant 2022.
Les deux premiers virages sont rapides mais n’ont pas changé. Le virage 3 offre de belles opportunités de dépassement. La piste est assez bosselée, surtout dans les zones de freinage en amont des virages 1 et 6. De quoi faciliter les blocages de roues à l’avant.
Le dernier secteur se révèle relativement lent par rapport au reste du tracé, mais on peut y gagner beaucoup de temps. Cette année, il se négociera un peu plus vite grâce à une piste plus large qui permettra une vitesse plus élevée au point de corde.
La voiture doit être aussi parfaite que possible pour les deux derniers virages du circuit (15 et 16). Ils sont très lents et permettent de faire la différence. L’accélération y déterminera la vitesse sur la ligne droite.
Le bout de la ligne droite de départ est l’endroit le plus rapide du circuit, avec une vitesse de plus de 320 km/h. Ce point précède l’important freinage du premier virage.
A noter que cette année (graphique encore non mis à jour par la F1), il y aura bien quatre zones de DRS, et non trois, puisque la ligne presque droite avant les virages 11/12 en comportera une.
Forces en présence :
Difficile de ne pas imaginer que Max Verstappen ne soit pas le favori de ce GP d’Australie, lui qui l’a remporté l’an dernier, était parti pour le remporter avant un problème mécanique en 2022, et a dominé les deux premières courses de la saison.
Avec un Sergio Pérez en force, Red Bull sera favorite pour le doublé, mais les pilotes Ferrari n’ont pas dit leur dernier mot, et McLaren avait fait une course solide l’an dernier malgré une voiture bien moins performante que celle de cette année.
Derrière, Mercedes et Aston Martin sont des inconnues, tandis que le groupe de cinq équipes qui constitue la deuxième moitié du peloton sera forcément très serré.
Les horaires du Grand Prix d’Australie
Après deux Grands Prix de nuit, disputés en fin d’après-midi chez nous, il faudra se lever tôt pour regarder la troisième manche de la saison, qui se déroule deux heures plus tôt que les éditions précédentes.
- Vendredi 22 mars
2h30-3h30 : Essais Libres 1
6h00-7h00 : Essais Libres 2
- Samedi 23 mars
2h30-3h30 : Essais Libres 3
6h00-7h00 : Qualifications
- Dimanche 24 mars
5h00-7h00 : Course
Le palmarès complet du Grand Prix d’Australie :
Année | Circuit | Vainqueur | Equipe | Moteur |
---|---|---|---|---|
2023 | Albert Park | Max Verstappen | Red Bull | Honda |
2022 | Albert Park | Charles Leclerc | Ferrari | Ferrari |
2019 | Albert Park | Valtteri Bottas | Mercedes | Mercedes |
2018 | Albert Park | Sebastian Vettel | Ferrari | Ferrari |
2017 | Albert Park | Sebastian Vettel | Ferrari | Ferrari |
2016 | Albert Park | Nico Rosberg | Mercedes | Mercedes |
2015 | Albert Park | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2014 | Albert Park | Nico Rosberg | Mercedes | Mercedes |
2013 | Albert Park | Kimi Räikkönen | Lotus | Renault |
2012 | Albert Park | Jenson Button | McLaren | Mercedes |
2011 | Albert Park | Sebastian Vettel | Red Bull | Renault |
2010 | Albert Park | Jenson Button | McLaren | Mercedes |
2009 | Albert Park | Jenson Button | Brawn GP | Mercedes |
2008 | Albert Park | Lewis Hamilton | McLaren | Mercedes |
2007 | Albert Park | Kimi Räikkönen | Ferrari | Ferrari |
2006 | Albert Park | Fernando Alonso | Renault | Renault |
2005 | Albert Park | Giancarlo Fisichella | Renault | Renault |
2004 | Albert Park | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2003 | Albert Park | David Coulthard | McLaren | Mercedes |
2002 | Albert Park | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2001 | Albert Park | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2000 | Albert Park | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
1999 | Albert Park | Eddie Irvine | Ferrari | Ferrari |
1998 | Albert Park | Mika Häkkinen | McLaren | Mercedes |
1997 | Albert Park | David Coulthard | McLaren | Mercedes |
1996 | Albert Park | Damon Hill | Williams | Renault |
1995 | Adélaïde | Damon Hill | Williams | Renault |
1994 | Adélaïde | Nigel Mansell | Williams | Renault |
1993 | Adélaïde | Ayrton Senna | McLaren | Ford |
1992 | Adélaïde | Gerhard Berger | McLaren | Honda |
1991 | Adélaïde | Ayrton Senna | McLaren | Honda |
1990 | Adélaïde | Nelson Piquet | Benetton | Ford |
1989 | Adélaïde | Thierry Boutsen | Williams | Renault |
1988 | Adélaïde | Alain Prost | McLaren | Honda |
1987 | Adélaïde | Gerhard Berger | Ferrari | Ferrari |
1986 | Adélaïde | Alain Prost | McLaren | TAG |
1985 | Adélaïde | Keke Rosberg | Williams | Honda |