Présentation et horaires du Grand Prix d’Italie 2022 de F1

Un nouveau vainqueur surprise dans le temple de la vitesse ?

La reprise intense de la F1 après la pause estivale continue, puisque le paddock pose ses valises à Monza pour le Grand Prix d’Italie 2022. Dernière manche de la triple course qui a marqué le début de deuxième moitié de saison, il s’agira aussi de la dernière course européenne de l’année en Formule 1.

Après Pierre Gasly en 2020 et Daniel Ricciardo en 2021, aura-t-on un nouveau vainqueur inattendu à Monza ? Difficile à imaginer, alors qu’une seule place sur le podium n’a pas été occupée par Red Bull, Ferrari et Mercedes F1 cette année.

C’était Lando Norris à Imola, et l’on peut imaginer que l’écart entre les équipes de pointe et le peloton sera important, dans la lignée des Grands Prix précédents. Néanmoins, Monza réserve souvent des rebondissements grâce à l’entrée en piste de la voiture de sécurité.

Le tracé :

Avec son parfum historique, Monza figure parmi les courses les plus prestigieuses du calendrier. Dans son tracé actuel, Monza est rapide et fluide grâce à ses longues lignes droites et ses célèbres chicanes. Le virage le plus connu est le dernier : la Curva Alboreto conditionne la ligne de départ-arrivée 1,4Km et a accueilli de superbes dépassements en 62 ans de F1.

Virages 1/2 – La ligne droite des stands se resserre avant le Rettifilio. Les vibreurs y sont véritablement chevauchés par les pilotes cherchant la trajectoire la plus courte et la plus directe dans cet enchaînement.

Virage 3 – Il faut conserver le rythme dans la Curva Grande, où une bonne aspiration peut être utile avant le gros freinage formant une zone de dépassement à l’entrée du gauche-droite de la Variante Roggia.

Virages 4/5 – Même si cette chicane est bien plus rapide que la première, les bordures sont à nouveau exploitées au maximum. Tout excès peut déstabiliser les monoplaces et casser la vitesse jusqu’aux Lesmo.

Virages 6/7 – Les Lesmo s’attaquent à plus de 260 km/h, et à 180 km/h minimum pour le deuxième droite plus serré. On n’y retrouve souvent qu’une poignée de F1 en raison de leur manque relatif d’appuis.

Virages 8/9/10 – Abordée en troisième avant de passer rapidement le quatrième rapport, la Variante Ascari requiert une précision extrême. Le premier gauche et le droite suivant se négocient au moins à 170 km/h avant l’accélération dans le dernier gauche où les voitures brossent le vibreur extérieur pour avaler la ligne droite opposée.

Virage 11 – À environ 335 km/h, les pilotes freinent et rétrogradent en quatrième vitesse pour défier le virage à droite de celle qui a changé de nom et s’appelle donc Curva Alboreto. Depuis 2014, les graviers de la zone de dégagement ont été remplacés par du bitume, d’où des freinages de plus en plus tardifs à son entrée.

Forces en présence :

Après le tracé sinueux de Zandvoort, Monza marquera le retour de la F1 sur un tracé rapide plus proche de la physionomie de Spa-Francorchamps. De fait, on peut s’attendre à une nette domination de Red Bull sur les terres de Ferrari.

La vitesse de pointe de la Red Bull RB18 sera un véritable atout face à la Ferrari F1-75 et à la traînée importante de la Mercedes W13. Si la course n’est pas perturbée comme elle le fut les années précédentes, il est difficile d’imaginer la victoire échapper à Max Verstappen ou Sergio Pérez.

Derrière, Alpine F1 pourrait bénéficier également de sa belle vitesse de pointe, et d’une monoplace qui est moins en difficulté que la McLaren dans les virages lents, pour être une quatrième force solide dans le peloton.

Les horaires du Grand Prix d’Italie

En tant que manche européenne au format classique, le Grand Prix d’Italie proposera des horaires classiques avec les qualifications samedi à 16h et la course à 15h.

- Vendredi 9 septembre

14h00-15h00 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 10 septembre

13h00-14h00 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 11 septembre

15h00-17h00 : Course