La 21e course de la saison 2024 de F1 se tiendra ce week-end au Brésil. Après deux victoires de Ferrari, la dynamique sera intéressante à suivre, et l’on pourra voir si la lutte reprend de plus belle pour la victoire, mais surtout pour les deux titres.
Le revêtement de la piste sera un facteur totalement inconnu pour les pilotes et les équipes ce week-end. Le nouveau revêtement pourrait entraîner une diminution des temps au tour et, par conséquent, une augmentation de la pression exercée sur les pneus.
Les travaux n’ont été achevés que récemment et l’asphalte a ensuite été nettoyé en profondeur, à l’aide d’un système de lavage à l’eau sous haute pression qui élimine la brillance qui apparaît habituellement sur le bitume neuf et qui a également augmenté l’abrasivité de la surface.
Pirelli marquera le 30e anniversaire du décès d’Ayrton Senna, l’enfant du pays, avec un trophée de la pole et des casquettes sur le podium qui porteront les couleurs du Brésil et le logo Senna.
Le tracé en détails
Célèbre pour sa météo imprévisible (60 % de chances de pluie pour dimanche), son infield sinueux et étroit et sa capacité à offrir un spectacle à couper le souffle dans les courses au titre, Interlagos est un circuit légendaire du calendrier F1.
Parmi les quinze virages, les plus célèbres sont les deux premiers dont le nom rend hommage au grand Ayrton Senna. Les concurrents le parcourent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, plongeant dans le « S » de Senna qui mène à la ligne droite de Reta Oposta où le DRS peut être utilisé.
Le deuxième secteur est très rythmé et technique avant que la piste ne remonte la colline pour longer une tribune en pleine effervescence.
Virage 1 – Un virage difficile en dévers au terme d’une longue ligne droite. Sa topologie le rend délicat, d’autant que les pilotes y effectuent leur plus gros freinage : de 330 à seulement 110 km/h.
Virage 2 – Il est important de bien sortir du virage 1 pour conserver le rythme dans le virage 2, le virage 3 très rapide et enfin la première zone d’activation du DRS.
Virage 4 – La première zone d’activation du DRS procure une opportunité de dépassement avant un virage assez rapide.
Virages 5/6/7 – Ces courbes rapides, notamment le virage 6 et le virage 7, forment une véritable épreuve pour les pneus du côté gauche. S’en suit le virage 8, plus lent. Du virage 2 à l’entrée du virage 6, les concurrents accélèrent pendant dix-sept secondes et n’effleurent les freins qu’au virage 4.
Le MGU-K récupère de l’énergie dans les zones de freinage, en particulier dans ce secteur intermédiaire.
Virage 8 – Les vibreurs plats des virages 8 et 10 laissent assez de libertés pour trouver la meilleure corde dans ces virages lents.
Virage 12 – Crucial pour un tour rapide puisque la vitesse de sortie conditionne l’entrée sur la colline et la ligne droite des stands. Le moteur à combustion interne sera poussé dans ses limites avec un dénivelé de 40 mètres entre la sortie du virage 12 et le point de freinage du virage 1.
Ligne droite des stands – La seconde zone d’activation du DRS s’y étend sur 500 mètres pour offrir encore plus d’occasions de dépassements.
Forces en présence
Ferrari pourrait faire la passe de 3 sur ce triplé de courses américain après ses succès aux Etats-Unis et au Mexique. Si c’est le cas, la Scuderia aura marqué pas loin de 20 % de ses points de la saison sur ces trois courses, et elle pourra commencer à penser sérieusement à la couronne constructeurs.
Derrière, McLaren voudra revenir à son meilleur niveau et viser la victoire, tandis que Max Verstappen cherchera à entretenir son avance au championnat pilotes. Le gros point d’interrogation du groupe de tête est le niveau qu’auront les Mercedes.
Derrière, la lutte continuera à faire rage entre Haas et RB F1 pour la sixième place du championnat constructeurs. Alpine et Williams auront à cœur de marquer des points dans leur bataille pour la huitième place.
Les horaires du Grand Prix du Brésil
Après les horaires très tardifs d’Austin et Mexico, le Brésil réduit l’écart avec la France. Les trois échéances principales du week-end, Sprint, qualifs et Course, se tiendront respectivement à 15h samedi, à 19h samedi et 18h dimanche.
- Vendredi 1er novembre
15h30-16h30 : Essais Libres
19h30-20h14 : Qualification Sprint
- Samedi 2 novembre
15h00-16h00 : Sprint
19h00-20h00 : Qualifications
- Dimanche 3 novembre
18h00-20h00 : Course
Année | Circuit | Vainqueur | Équipe | Moteur |
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2023 | Interlagos | Max Verstappen | Red Bull | Honda |
2022 | Interlagos | George Russell | Mercedes | Mercedes |
2021 | Interlagos | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2019 | Interlagos | Max Verstappen | Red Bull | Honda |
2018 | Interlagos | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2017 | Interlagos | Sebastian Vettel | Ferrari | Ferrari |
2016 | Interlagos | Lewis Hamilton | Mercedes | Mercedes |
2015 | Interlagos | Nico Rosberg | Mercedes | Mercedes |
2014 | Interlagos | Nico Rosberg | Mercedes | Mercedes |
2013 | Interlagos | Sebastian Vettel | Red Bull | Renault |
2012 | Interlagos | Jenson Button | McLaren | Mercedes |
2011 | Interlagos | Mark Webber | Red Bull | Renault |
2010 | Interlagos | Sebastian Vettel | Red Bull | Renault |
2009 | Interlagos | Mark Webber | Red Bull | Renault |
2008 | Interlagos | Felipe Massa | Ferrari | Ferrari |
2007 | Interlagos | Kimi Räikkönen | Ferrari | Ferrari |
2006 | Interlagos | Felipe Massa | Ferrari | Ferrari |
2005 | Interlagos | Juan Pablo Montoya | McLaren | Mercedes |
2004 | Interlagos | Juan Pablo Montoya | Williams | BMW |
2003 | Interlagos | Giancarlo Fisichella | Jordan | Ford |
2002 | Interlagos | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
2001 | Interlagos | David Coulthard | McLaren | Mercedes |
2000 | Interlagos | Michael Schumacher | Ferrari | Ferrari |
1999 | Interlagos | Mika Häkkinen | McLaren | Mercedes |
1998 | Interlagos | Mika Häkkinen | McLaren | Mercedes |
1997 | Interlagos | Jacques Villeneuve | Williams | Renault |
1996 | Interlagos | Damon Hill | Williams | Renault |
1995 | Interlagos | Michael Schumacher | Benetton | Renault |
1994 | Interlagos | Michael Schumacher | Benetton | Ford |
1993 | Interlagos | Ayrton Senna | McLaren | Ford |
1992 | Interlagos | Nigel Mansell | Williams | Renault |
1991 | Interlagos | Ayrton Senna | McLaren | Honda |
1990 | Interlagos | Alain Prost | Ferrari | Ferrari |
1989 | Jacarepagua | Nigel Mansell | Ferrari | Ferrari |
1988 | Jacarepagua | Alain Prost | McLaren | Honda |
1987 | Jacarepagua | Alain Prost | McLaren | TAG |
1986 | Jacarepagua | Nelson Piquet | Williams | Honda |
1985 | Jacarepagua | Alain Prost | McLaren | TAG |
1984 | Jacarepagua | Alain Prost | McLaren | TAG |
1983 | Jacarepagua | Nelson Piquet | Brabham | BMW |
1982 | Jacarepagua | Alain Prost | Renault | Renault |
1981 | Jacarepagua | Carlos Reutemann | Williams | Ford |
1980 | Interlagos | Rene Arnoux | Renault | Renault |
1979 | Interlagos | Jacques Laffite | Ligier | Ford |
1978 | Jacarepagua | Carlos Reutemann | Ferrari | Ferrari |
1977 | Interlagos | Carlos Reutemann | Ferrari | Ferrari |
1976 | Interlagos | Niki Lauda | Ferrari | Ferrari |
1975 | Interlagos | José Carlos Pace | Brabham | Ford |
1974 | Interlagos | Emerson Fittipaldi | McLaren | Ford |
1973 | Interlagos | Emerson Fittipaldi | Lotus | Ford |