Présentation et horaires du Grand Prix du Canada 2023 de F1

Red Bull va-t-elle rester invaincue ce week-end ?

Après deux courses en Europe, la F1 repart du Vieux Continent pour se rendre au Québec, sur le Circuit Gilles Villeneuve de Montréal, afin de disputer le Grand Prix du Canada.

Huitième manche de la saison, le GP du Canada promet un certain spectacle, avec son asphalte toujours difficile à appréhender et ses murs proches de la piste. Avec les pneus les plus tendres amenés par Pirelli, le défi sera double pour les pilotes.

Le tracé, qui était absent en 2020 et 2021, garde ses trois zones de DRS pour tenter de rapprocher les pilotes et leur permettre de se battre dans la chicane des virages 13 et 14, et au virage 1.

Le tracé :

Rapide et lent à la fois, le Circuit de Gilles Villeneuve constitue l’un des régals du calendrier F1. Même s’il y a peu de virages virages, le tracé offre un véritable défi entre les murs. Avec seulement cinq mètres de variation d’altitude, la piste est relativement plate, mais aussi l’une des plus courtes de la saison (4361 mètres).

Le gros du défi sur ce tracé est de trouver des réglages permettant une monoplace agressive sur les vibreurs. Une mission qui devrait être particulièrement délicate avec les F1 2022, très rigides sur les suspensions.

Comme en 2019, il y aura trois zones de DRS. La première se situera au début du deuxième secteur, la deuxième dans la longue ligne droite de retour vers les stands, et la troisième dans la ligne droite de départ/arrivée.

Virage 1 : Abordé à plus de 320 km/h, ce freinage mène au lent enchaînement des deux premiers virages est tout un défi, notamment pour tenir la trajectoire parfaite en sortie, où débouche la voie des stands.

Virage 3 : Une chicane droite-gauche rapide où les pilotes doivent mordre les vibreurs pour être sur la meilleure trajectoire. La piste s’abaisse à la corde et le mur est très près en sortie.

Virage 5 : Un crochet droit à haute vitesse. S’il se prend à plein régime en qualifications, il est plus difficile en course lorsque les billes de gomme s’accumulent hors de la trajectoire.

Virage 6 : Encore une chicane, cette fois gauche-droite et bien moins rapide que la précédente même si les pilotes doivent s’attaquer à nouveau aux vibreurs pour perdre le moins de vitesse.

Virage 8 : Négociée à plus de 300 km/h, cette ligne droite mène à une troisième chicane, droite-gauche, où la voiture doit manier les changements rapides de direction et savoir avaler les vibreurs.

Virage 10 : Célèbre pour ses dépassements courageux - parfois trop - le virage le plus lent du circuit présente un nouveau gros freinage où les monoplaces passent de plus de 300 à 60 km/h. Plusieurs trajectoires sont possibles sur piste humide. Une bonne sortie est essentielle en vue de la zone d’activation du DRS.

Virage 14 : La portion la plus rapide du circuit. Les vitesses y avoisinent 340 km/h avant un gros freinage et la nécessité d’escalader les vibreurs de la chicane. À la sortie, l’extérieur est formé du célèbre « Mur des champions » qui a piégé plus d’un pilote couronné au fil des éditions.

Forces en présence

Le Canada sera un très bon test pour les équipes amenant des évolutions, ou en ayant amené récemment. Ce sera évidemment le cas pour Mercedes F1, qui doit confirmer les progrès de sa W14 avec les nouveautés de Monaco, qui ont fonctionné en Espagne.

Ferrari sera également dans cette situation, mais espérera du mieux après un week-end décevant à Barcelone. Aston Martin F1 amènera de nouvelles pièces au Canada et espérera reprendre sa place de dauphine de Red Bull.

Mais de nouveau, c’est cette dernière qui sera l’équipe favorite, et en particulier Max Verstappen. Le Néerlandais est dans sa propre ligue depuis plusieurs courses, et il cherchera à remporter une quatrième course consécutive, et sa sixième - déjà - de la saison.

Cependant, sur un circuit plus piégeux qu’il en a l’air, Red Bull devra éviter les faux pas pour rester invaincue cette saison. Il sera aussi intéressant de voir les performances d’Alpine F1, qui a joué la Q3 et les points sans difficultés durant les dernières courses.

Les horaires du Grand Prix du Canada

Attention, les horaires du Grand Prix du Canada seront évidemment décalés en France, avec des départs tardifs pour les séances, et des débuts de journée - notamment vendredi - se déroulant en soirée chez nous.

- Vendredi 16 juin

19h30-20h30 : Essais Libres 1
23h00-00h00 : Essais Libres 2

- Samedi 17 juin

18h30-19h30 : Essais Libres 3
22h-23h : Qualifications

- Dimanche 18 juin

20h00-22h00 : Course