La nouvelle est ainsi tombée quelques jours avant le Grand Prix du 70e anniversaire à Silverstone : Valtteri Bottas sera prolongé une année supplémentaire par Mercedes F1, qui a indiqué que le Finlandais serait jusqu’à fin 2021 « au moins » parmi l’écurie.
Depuis son arrivée chez Mercedes en provenance de Williams, Valtteri Bottas a toujours été prolongé d’une seule année, avec pour le moment le même dénouement. Cette fois-ci, ni George Russell ni Esteban Ocon n’ont semblé devoir menacer la pérennité de son baquet chez les Flèches Noires.
Dans le paddock de Silverstone, Valtteri Bottas s’est confié sur cette prolongation d’un an, qui a quelque peu traîné, même si le suspense ne fut jamais très grand.
« Je pense que tout s’est bien passé cette fois-ci, mais il est évident que nous avons des circonstances particulières cette année. »
« Nous étions convenus, avant même de savoir comment allait se dérouler la saison, que nous espérions que quelque chose soit bouclé d’ici juin. Mais nous n’avions même pas commencé à courir avant juin, alors nous avons dit : "concentrons-nous sur les premières courses et ensuite, éventuellement, parlons" et c’était bon. »
« Il n’y avait rien de très délicat, nous nous sommes mis d’accord assez facilement. Il n’y avait pas non plus de distraction extérieure, donc c’était bien. Cela n’a certainement pas changé ma performance, dans ces premières courses, ce n’était pas dans mon esprit, donc c’est comme ça qu’il faut faire. »
« C’est sûr que c’est bien de savoir ce que je vais faire l’année prochaine, je n’étais pas stressé, mais c’est juste que quand c’est fait, c’est bien parce que je peux me concentrer sur la course - c’est une bonne chose. »
Le nouveau contrat de Valtteri Bottas contient-il de nouvelles clauses (comme sur la nécessité de laisser passer Lewis Hamilton en course) ? A-t-il été beaucoup modifié par rapport au précédent ?
« Pas vraiment, du moins de mon côté. C’était plutôt du copier-coller pour beaucoup de choses. Il y avait évidemment des choses dont vous pourriez vouloir discuter, mais tout était très simple. »
« C’était plus de travail pour les avocats, pour les personnes qui devaient faire la paperasse, et pour moi, il suffisait d’apposer ma signature, donc c’était facile. »